Affiche et synopsis
Au cours d'une expédition archéologique sur une planète hostile, l'équipage d'un vaisseau subit les assauts répétés d'une présence extraterrestre...
Présentation
Un film de Norman J. Warren ça ne se fuit pas, ça se regarde avec indulgence. Alors que le peu de moyens ne permit pas au réalisateur de s'investir pleinement dans son art, il convient d'admettre qu'en bon faiseur d'ambiance, il sut tenir la dragée haute à ses producteurs. Même si le résultat reste bancal, le cinéaste anglais explora tous les recoins de ce vide scénaristique intersidéral pour en révéler autre chose.
Deux ans après le film de Ridley Scott Alien, le huitième Passager, le parti pris de départ de marcher dans les mêmes pas ne pouvait certainement pas "être enfilé comme un gant" du fait du misérabilisme investi.
Le projet transformé par tant de contraintes détermina une vision assez borderline et claustrophobique d'un personnage féminin inséminé par une espèce extraterrestre. Ça sera le prétexte pour maintenir une tension des exécutions à suivre au sein d'une équipe décimée à tour de bras par une femme déshumanisée et décidée à prendre les devants.
À la place des "boyaux" technologiques d'un vaisseau spatial comme environnement, ce seront ceux de galeries archéologiques d'une planète en pleine exploration. Filmé comme un film d'horreur, le récit ne cible alors que la détermination d'une mère à sauver ses enfants, au péril de sa vie, fussent-ils des créatures belliqueuses. Ce qui renvoie à un cinéma "organique" ; mais en lieu et place d'une réflexion étayée sur le déroulement d'une transformation de la psyché en rapport au corps métamorphosé, Norman J. Warren se dirige seulement sur la partie instinctive et sauvage de la mère aliénée. La Science-fiction n'a plus sa place et l'atmosphère du slasher domine.
De là, dans cette frénésie survivaliste, à casser les codes d'une certaine moralité, la déviance malaisante mise en en place donne un ton unique et jamais vu ailleurs.
C'est, quelque part, une vision dichotomique du personnage de Ripley dans Alien. La particularité de faire le mal aussi puissamment que l'homme (même si ici l'on suggère que c'est à cause de la fécondation extraterrestre) ne s'aborde que par l'entremise du suspens.
Judy Geeson, l'actrice est si investie dans son rôle de « chasseuse de proies » qu'elle parvient à nous terroriser très profondément (l'accouchement est à vous faire pâlir et au seul son de sa voix l'écho appuie la sensation d'horreur infinie).
Le film devient l'opposé de son influence majeure. Et pourtant à la différence des Mockbusters actuels celui-ci a encore aujourd'hui de la personnalité.
Deux ans après le film de Ridley Scott Alien, le huitième Passager, le parti pris de départ de marcher dans les mêmes pas ne pouvait certainement pas "être enfilé comme un gant" du fait du misérabilisme investi.
Le projet transformé par tant de contraintes détermina une vision assez borderline et claustrophobique d'un personnage féminin inséminé par une espèce extraterrestre. Ça sera le prétexte pour maintenir une tension des exécutions à suivre au sein d'une équipe décimée à tour de bras par une femme déshumanisée et décidée à prendre les devants.
À la place des "boyaux" technologiques d'un vaisseau spatial comme environnement, ce seront ceux de galeries archéologiques d'une planète en pleine exploration. Filmé comme un film d'horreur, le récit ne cible alors que la détermination d'une mère à sauver ses enfants, au péril de sa vie, fussent-ils des créatures belliqueuses. Ce qui renvoie à un cinéma "organique" ; mais en lieu et place d'une réflexion étayée sur le déroulement d'une transformation de la psyché en rapport au corps métamorphosé, Norman J. Warren se dirige seulement sur la partie instinctive et sauvage de la mère aliénée. La Science-fiction n'a plus sa place et l'atmosphère du slasher domine.
De là, dans cette frénésie survivaliste, à casser les codes d'une certaine moralité, la déviance malaisante mise en en place donne un ton unique et jamais vu ailleurs.
C'est, quelque part, une vision dichotomique du personnage de Ripley dans Alien. La particularité de faire le mal aussi puissamment que l'homme (même si ici l'on suggère que c'est à cause de la fécondation extraterrestre) ne s'aborde que par l'entremise du suspens.
Judy Geeson, l'actrice est si investie dans son rôle de « chasseuse de proies » qu'elle parvient à nous terroriser très profondément (l'accouchement est à vous faire pâlir et au seul son de sa voix l'écho appuie la sensation d'horreur infinie).
Le film devient l'opposé de son influence majeure. Et pourtant à la différence des Mockbusters actuels celui-ci a encore aujourd'hui de la personnalité.