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Affiche et synopsis
Blanche-Neige, la plus belle fille du royaume, vient de perdre sa mère. Elle vit désormais seule avec son père. Celui-ci, rempli de chagrin, ne cesse de penser à sa femme. Pourtant un jour, lors d'une bataille, il découvre une femme si belle qu'il décide aussitôt d'en faire sa nouvelle épouse. La belle-mère de Blanche-Neige possède une beauté inégalée. Mais tout ira mal car ce que le plus beau sang peut faire, un sang plus beau et surtout plus pur encore peut le défaire.
Présentation
Voilà un film qui avait tout pour bien faire…
Premièrement, j’ai trouvé le scénario intelligent, et l’idée de revoir le chef-d’œuvre de Disney en lui donnant des airs beaucoup plus noirs (plus proche du conte original des frères Grimm de 1812) est intéressante. L’accent est mis sur les personnages, sur ce qu’ils ressentent, leur douleur, ce qu’ils endurent, leurs forces et leurs faiblesses. Dans cette adaptation, il n’y a pas de limite à l’expression de leurs tourments psychologiques, et cela ne les rend que plus humains.
Ensuite, visuellement, le film est beau, à commencer par la forêt, tantôt maudite, tantôt magique, peuplée d’une ribambelle de créatures fantastiques des plus variées. Au début de l’histoire, le château du Roi est somptueux de splendeur, puis lorsqu’il deviendra celui de la Reine, il sera somptueux de noirceur. Les villages et paysages alentour sont également bien faits. Avec de si beaux décors et une telle atmosphère, il y avait de quoi entraîner le téléspectateur très loin. Il est également à noter que les costumes des acteurs – dont tout particulièrement ceux de la Reine – sont sublimes.
Au niveau des effets spéciaux, c’est plutôt bien réussi, même si parfois, on voit bien l’effet numérique.
Voilà donc un film qui semble avoir tous les ingrédients pour bien faire, pourtant, en ce qui me concerne, je n’ai pas vraiment réussi à entrer dans l’histoire… Mais alors qu’est-ce qui cloche ?
Tout d’abord, ce qui m’a dérangée, ce sont les problèmes de raccords entre les différentes scènes. Que cela se produise une fois, à la limite, ça passe, mais que cela se répète constamment, on peut se demander quelle mouche a piqué le réalisateur ? Pour ma part, j’ai trouvé cela gênant, car ça casse le rythme de l’histoire et cela abîme le beau travail évoqué ci-dessus.
En ce qui concerne les personnages, il faut souligner le très bon jeu de l’actrice Charlize Theron. La Reine à multi-facettes qu’elle interprète est magnifique. Ce personnage à lui-seul porte une bonne partie du film. Les sept nains sont également bienvenus au sein de cette histoire, car ils apportent un peu de vie et de chaleur à l’ensemble. Quant aux autres personnages, ils sont aussi froids que la neige…
L’idée d’incorporer un chasseur dans l’histoire est bonne, mais c’est navrant de voir que ce dernier n’est pas plus expressif qu’un ruminant ! Je me demande donc si l’acteur Chris Hemsworth était un choix judicieux pour développer ce personnage, qui avait un très bon potentiel ? Et puisqu’on y est, parlons aussi de William, le soi-disant Prince Charmant. Entre nous, il a plutôt l’air benêt que charmant… Et que dire de Kristen Stewart dans le rôle de Blanche-Neige ? Avec sa mine « j’ai la gueule de bois » et son regard absent, elle ne m’a pas du tout convaincue. Opposer à la Reine une Blanche-Neige si peu charismatique, cela me semble être une erreur. Dans le film, il est régulièrement question de sa candeur, de son innocence, de sa pureté… Le miroir serait-il devenu un tantinet gâteux pour oser affirmer que Blanche-Neige est plus belle que la Reine ?
En conclusion, pour ma part je dirai de « Blanche-Neige et le Chasseur » que c’est un joli spectacle visuel, mais avec une réalisation et des acteurs qui ne sont malheureusement pas à la hauteur du scénario, pourtant intelligent. Un avis mitigé, donc.
Premièrement, j’ai trouvé le scénario intelligent, et l’idée de revoir le chef-d’œuvre de Disney en lui donnant des airs beaucoup plus noirs (plus proche du conte original des frères Grimm de 1812) est intéressante. L’accent est mis sur les personnages, sur ce qu’ils ressentent, leur douleur, ce qu’ils endurent, leurs forces et leurs faiblesses. Dans cette adaptation, il n’y a pas de limite à l’expression de leurs tourments psychologiques, et cela ne les rend que plus humains.
Ensuite, visuellement, le film est beau, à commencer par la forêt, tantôt maudite, tantôt magique, peuplée d’une ribambelle de créatures fantastiques des plus variées. Au début de l’histoire, le château du Roi est somptueux de splendeur, puis lorsqu’il deviendra celui de la Reine, il sera somptueux de noirceur. Les villages et paysages alentour sont également bien faits. Avec de si beaux décors et une telle atmosphère, il y avait de quoi entraîner le téléspectateur très loin. Il est également à noter que les costumes des acteurs – dont tout particulièrement ceux de la Reine – sont sublimes.
Au niveau des effets spéciaux, c’est plutôt bien réussi, même si parfois, on voit bien l’effet numérique.
Voilà donc un film qui semble avoir tous les ingrédients pour bien faire, pourtant, en ce qui me concerne, je n’ai pas vraiment réussi à entrer dans l’histoire… Mais alors qu’est-ce qui cloche ?
Tout d’abord, ce qui m’a dérangée, ce sont les problèmes de raccords entre les différentes scènes. Que cela se produise une fois, à la limite, ça passe, mais que cela se répète constamment, on peut se demander quelle mouche a piqué le réalisateur ? Pour ma part, j’ai trouvé cela gênant, car ça casse le rythme de l’histoire et cela abîme le beau travail évoqué ci-dessus.
En ce qui concerne les personnages, il faut souligner le très bon jeu de l’actrice Charlize Theron. La Reine à multi-facettes qu’elle interprète est magnifique. Ce personnage à lui-seul porte une bonne partie du film. Les sept nains sont également bienvenus au sein de cette histoire, car ils apportent un peu de vie et de chaleur à l’ensemble. Quant aux autres personnages, ils sont aussi froids que la neige…
L’idée d’incorporer un chasseur dans l’histoire est bonne, mais c’est navrant de voir que ce dernier n’est pas plus expressif qu’un ruminant ! Je me demande donc si l’acteur Chris Hemsworth était un choix judicieux pour développer ce personnage, qui avait un très bon potentiel ? Et puisqu’on y est, parlons aussi de William, le soi-disant Prince Charmant. Entre nous, il a plutôt l’air benêt que charmant… Et que dire de Kristen Stewart dans le rôle de Blanche-Neige ? Avec sa mine « j’ai la gueule de bois » et son regard absent, elle ne m’a pas du tout convaincue. Opposer à la Reine une Blanche-Neige si peu charismatique, cela me semble être une erreur. Dans le film, il est régulièrement question de sa candeur, de son innocence, de sa pureté… Le miroir serait-il devenu un tantinet gâteux pour oser affirmer que Blanche-Neige est plus belle que la Reine ?
En conclusion, pour ma part je dirai de « Blanche-Neige et le Chasseur » que c’est un joli spectacle visuel, mais avec une réalisation et des acteurs qui ne sont malheureusement pas à la hauteur du scénario, pourtant intelligent. Un avis mitigé, donc.