Trilogie des Tripodes @ Médium Poche + un Tripode de la série TV "Les Tripodes" (1984-1985) | Montage @ Le Galion des Etoiles
Les montagnes blanches @ 1986 Médium poche | Illustration de couverture @ Frédéric Benrath
Trilogie des Tripodes - Tome 1 - Les Montagnes blanches (The White Mountains, 1967)
A quatorze ans, Will Parker aurait été Coiffé et serait devenu un homme. Il y aurait eu une grande fête au village, tout le monde se serait réjoui - et un Tripode serait venu... Les grosses machines étrangères connues sous le nom de Tripodes gouvernent la Terre depuis des centaines d'années. La plupart des adultes en sont esclaves corps et âme. Soumis par la Résille d'argent qu'ils doivent porter sur la tête, ils se plient à la loi des Tripodes et les vénèrent. Mais Will, qui observe les gens autour de lui, à commencer par ses amis et sa famille, refuse cette fatalité. Décidé à échapper à son destin, il se lance dans une longue et dangereuse expédition pour rejoindre un groupe rebelle d'humains non Coiffés, cachés dans les grottes des Montagnes Blanches. Les péripéties de ce voyage forment la première partie de la Trilogie des Tripodes.
Fiche de lecture
Cette histoire se déroule dans un monde médiéval post-apocalyptique. Depuis des centaines d’années, les Tripodes, gigantesques machines de métal à trois « pattes », ont asservi les Humains, de sorte que ces derniers ne se souviennent pas - ou plutôt ne se posent pas la question de savoir - qui ils étaient auparavant et comment vivaient leurs ancêtres. La tradition veut que les enfants qui ont atteint l’âge de 15 ans soient présenté (soumis) à la Cérémonie : un Tripode les enlève en son sein, leur greffe une résille sur le crâne et les relâche. L’opération est sans douleur et le « candidat » ne garde aucun souvenir de son passage au cœur du Tripode. Tous les adultes étant déjà Coiffés d’une résille (moyen de contrôle des pensées), pour eux cette procédure est normale. C’est même un honneur pour les jeunes que de pouvoir enfin être Coiffés.
Mais il arrive que parfois la Cérémonie échoue. Pour on ne sait quelle raison, certaines personnes deviennent complètement folles après avoir subi cette intervention. Leur cerveau étant irrémédiablement abîmé, ces gens sont condamnés à errer de villages en villages, enfermés dans leur folie. On les appelle : les Vagabonds.
Will Parker est un garçon de 14 ans, dont le cousin Jack, d’un an son aîné, vient d’être Coiffé. Mais voilà, Will se rend compte que depuis la Cérémonie, son cousin n’est plus le même… Il est froid, distant, et semble avoir perdu de sa jovialité. Cette constatation rend Will triste et l’amène à se poser des questions au sujet du bien fondé de ladite Cérémonie, surtout que pour lui l’heure est proche. Il commence à avoir des doutes…
C’est alors que le jeune Will va faire la connaissance d’un curieux Vagabond, qui en réalité, n’en est pas un. Cet homme s’appelle Ozymandias et porte une fausse résille ! Il va alors révéler à Will qu’il existe des rebelles cachés très loin d’ici dans les Montagnes Blanches, des gens qui ont fui la domination des Tripodes. Il va également expliquer au garçon comment ces monstrueuses machines, il y a des centaines d’années de cela, ont détruit de grandes cités modernes, tués des millions des gens et réduit les êtres humains à l’esclavage.
Dès lors, il n’en faudra pas plus à Will pour le convaincre de fuir et d’entreprendre un long périple par-delà la mer en direction des Montagnes Blanches où vivent les hommes libres…
Le premier livre de la trilogie « Les Tripodes » - Les Montagnes Blanches - fut écrit en 1967 par l’auteur John Christopher (Sam Youd de son vrai nom). En 1966, on lui demande d’écrire des livres pour la jeunesse, et deux ans plus tard, il termine cette trilogie de science-fiction. Celle-ci connaîtra un franc succès, et les deux premiers tomes seront même adaptés en série télévisée dans les années 80 : The Tripods (Les Tripodes). Les Tripodes de John Christopher sont bien évidemment inspirés de ceux de La Guerre des Mondes de H.G. Wells.
Le style de John Christopher est simple, c’est très bien écrit, et il n’y a pas de temps mort ou de descriptions pompeuses. Je pense que c’est un ouvrage de qualité, que l’on peut recommander à de jeunes lecteurs, pour leur faire découvrir la littérature de science-fiction, ainsi que le plaisir de lire sans que cet exercice soit rébarbatif.
Pour ma part, j’ai adoré suivre les aventures de Will et de ses amis Henry et Beanpole, dans leur quête pour trouver les Montagnes Blanches. J’ai aimé voyager dans ce monde post-apocalyptique pour y découvrir les vestiges de notre passé. Et je suis fortement impressionnée par les Tripodes : ils sont juste… terrifiants ! Pour l’heure, il est impossible de dire s’il s’agit de moyen de locomotion ou de machines intelligentes, ni de déterminer leur origine. De même, on ignore pourquoi ces engins ne peuvent pas s’aventurer dans les Montagnes Blanches. Le mystère qui les entoure est total. J’ai donc hâte de lire la suite, en espérant y trouver des réponses.
Fiche de lecture
Cette histoire se déroule dans un monde médiéval post-apocalyptique. Depuis des centaines d’années, les Tripodes, gigantesques machines de métal à trois « pattes », ont asservi les Humains, de sorte que ces derniers ne se souviennent pas - ou plutôt ne se posent pas la question de savoir - qui ils étaient auparavant et comment vivaient leurs ancêtres. La tradition veut que les enfants qui ont atteint l’âge de 15 ans soient présenté (soumis) à la Cérémonie : un Tripode les enlève en son sein, leur greffe une résille sur le crâne et les relâche. L’opération est sans douleur et le « candidat » ne garde aucun souvenir de son passage au cœur du Tripode. Tous les adultes étant déjà Coiffés d’une résille (moyen de contrôle des pensées), pour eux cette procédure est normale. C’est même un honneur pour les jeunes que de pouvoir enfin être Coiffés.
Mais il arrive que parfois la Cérémonie échoue. Pour on ne sait quelle raison, certaines personnes deviennent complètement folles après avoir subi cette intervention. Leur cerveau étant irrémédiablement abîmé, ces gens sont condamnés à errer de villages en villages, enfermés dans leur folie. On les appelle : les Vagabonds.
Will Parker est un garçon de 14 ans, dont le cousin Jack, d’un an son aîné, vient d’être Coiffé. Mais voilà, Will se rend compte que depuis la Cérémonie, son cousin n’est plus le même… Il est froid, distant, et semble avoir perdu de sa jovialité. Cette constatation rend Will triste et l’amène à se poser des questions au sujet du bien fondé de ladite Cérémonie, surtout que pour lui l’heure est proche. Il commence à avoir des doutes…
C’est alors que le jeune Will va faire la connaissance d’un curieux Vagabond, qui en réalité, n’en est pas un. Cet homme s’appelle Ozymandias et porte une fausse résille ! Il va alors révéler à Will qu’il existe des rebelles cachés très loin d’ici dans les Montagnes Blanches, des gens qui ont fui la domination des Tripodes. Il va également expliquer au garçon comment ces monstrueuses machines, il y a des centaines d’années de cela, ont détruit de grandes cités modernes, tués des millions des gens et réduit les êtres humains à l’esclavage.
Dès lors, il n’en faudra pas plus à Will pour le convaincre de fuir et d’entreprendre un long périple par-delà la mer en direction des Montagnes Blanches où vivent les hommes libres…
Le premier livre de la trilogie « Les Tripodes » - Les Montagnes Blanches - fut écrit en 1967 par l’auteur John Christopher (Sam Youd de son vrai nom). En 1966, on lui demande d’écrire des livres pour la jeunesse, et deux ans plus tard, il termine cette trilogie de science-fiction. Celle-ci connaîtra un franc succès, et les deux premiers tomes seront même adaptés en série télévisée dans les années 80 : The Tripods (Les Tripodes). Les Tripodes de John Christopher sont bien évidemment inspirés de ceux de La Guerre des Mondes de H.G. Wells.
Le style de John Christopher est simple, c’est très bien écrit, et il n’y a pas de temps mort ou de descriptions pompeuses. Je pense que c’est un ouvrage de qualité, que l’on peut recommander à de jeunes lecteurs, pour leur faire découvrir la littérature de science-fiction, ainsi que le plaisir de lire sans que cet exercice soit rébarbatif.
Pour ma part, j’ai adoré suivre les aventures de Will et de ses amis Henry et Beanpole, dans leur quête pour trouver les Montagnes Blanches. J’ai aimé voyager dans ce monde post-apocalyptique pour y découvrir les vestiges de notre passé. Et je suis fortement impressionnée par les Tripodes : ils sont juste… terrifiants ! Pour l’heure, il est impossible de dire s’il s’agit de moyen de locomotion ou de machines intelligentes, ni de déterminer leur origine. De même, on ignore pourquoi ces engins ne peuvent pas s’aventurer dans les Montagnes Blanches. Le mystère qui les entoure est total. J’ai donc hâte de lire la suite, en espérant y trouver des réponses.
La cité d'or et de plomb @ 1987 Médium poche | Illustration de couverture @ Quilici
Trilogie des Tripodes - Tome 2 - La Cité d'Or et de Plomb (The City of Gold and Lead, 1967)
Le jeune Will Parker a donc rejoint les rangs des rebelles qui se cachent dans la montagne. Nous le retrouvons ici chargé de s'introduire clandestinement chez les Tripodes pour y découvrir un moyen de combattre l'ennemi qui a colonisé la Terre. Avec lui et son compagnon, nous pénétrons dans la Cité où règnent une chaleur, une pesanteur et une tyrannie accablantes. Le voici aux ordres d'un de ces Maîtres vénérés qui ont réduit leurs esclaves humains à l'état d'animaux domestiques voués à une usure rapide. Le jour approche où, de toute façon, la race des hommes sera rayée de la surface d'une planète dont l'atmosphère lui sera devenue, à la lettre, irrespirable. Will réussira-t-il à accomplir sa mission ? Pourra-t-il s'évader à temps, en possession de renseignements qui permettront aux hommes de mettre au point la contre-attaque ? Son combat - terrible - nous est magistralement raconté dans ce deuxième volet de la Trilogie des Tripodes.
Fiche de lecture
Will et ses amis ont enfin atteint les Montagnes Blanches. Ils ont intégré les rangs des rebelles qui s’y cachent et apprennent l’art du combat. En effet, ils ont pour mission de se rendre en Allemagne, où à l’issue de joutes sportives, les Tripodes sélectionnent des jeunes pour les emmener dans leur cité. Will et ses amis devront donc voyager pour se rendre là-bas, mais en plus, l’un d’eux devra absolument gagner, afin d’être choisi par un Tripode et d’être conduit dans l’une de leur cité pour espionner leurs activités. Ce jeune, une fois sa mission accomplie, et s’il survit, devra se débrouiller seul pour s’échapper de la cité et ramener les informations collectées aux rebelles.
Les « vainqueurs » seront Will et Fritz. Arrivés dans la cité des Tripodes, ils deviendront chacun « l’animal de compagnie » d’un Maître, un extraterrestre plutôt du genre cruel…
Dans ce second tome, on découvre très vite la vraie nature des Tripodes, à savoir si ce sont des machines pensantes ou si quelqu’un les pilote. J’ai pensé qu’une fois le mystère révélé, l’histoire perdrait en mystère et se dégonflerait comme un soufflé qui sort du four… Or il n’en est rien.
En effet, John Christopher amène de nouveaux éléments de suspens, centrés sur cette mystérieuse race extraterrestre qui a décidé de réduire en esclavage la race humaine, et de modifier l’air que nous respirons, de sorte que la Terre devienne un nouveau lieu d’habitat pour eux.
Il y a des passages chargés d’émotion, et très durs aussi, notamment lorsque Will et Fritz se voient maltraités par leur Maître respectif, mais aussi, lorsque nos amis découvrent toute l’horreur que renferme la cité des Tripodes.
A un moment donné, le Maître de Will se met à lui parler de ses origines, ainsi que de la conquête de la Terre. Il en ressort des éléments intéressants pour le jeune garçon, mais également pour le lecteur, qui pourra se faire une idée, au travers de ces quelques mots, de ce qu’était la science-fiction – pleine de charme !- des années 60, alors que la technologie n’était pas aussi évoluée qu’à l’heure actuelle :
Au niveau du style, ce second roman est aussi bien écrit que le précédent. Je maintiens mon avis quand je dis que c’est une trilogie de qualité qui devrait être intégrée au programme scolaire, afin de faire découvrir une science-fiction intelligente aux jeunes.
En conclusion, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce deuxième livre, même si j’ai préféré le premier, à cause du mystère autour de la nature des Tripodes et de la terreur psychologique qu’ils m’inspiraient. Ici on est dans le vif du sujet, et j’ai bien aimé également cet aspect. Cette trilogie des Tripodes est captivante et c’est une lecture que je vous recommande.
Fiche de lecture
Will et ses amis ont enfin atteint les Montagnes Blanches. Ils ont intégré les rangs des rebelles qui s’y cachent et apprennent l’art du combat. En effet, ils ont pour mission de se rendre en Allemagne, où à l’issue de joutes sportives, les Tripodes sélectionnent des jeunes pour les emmener dans leur cité. Will et ses amis devront donc voyager pour se rendre là-bas, mais en plus, l’un d’eux devra absolument gagner, afin d’être choisi par un Tripode et d’être conduit dans l’une de leur cité pour espionner leurs activités. Ce jeune, une fois sa mission accomplie, et s’il survit, devra se débrouiller seul pour s’échapper de la cité et ramener les informations collectées aux rebelles.
Les « vainqueurs » seront Will et Fritz. Arrivés dans la cité des Tripodes, ils deviendront chacun « l’animal de compagnie » d’un Maître, un extraterrestre plutôt du genre cruel…
Dans ce second tome, on découvre très vite la vraie nature des Tripodes, à savoir si ce sont des machines pensantes ou si quelqu’un les pilote. J’ai pensé qu’une fois le mystère révélé, l’histoire perdrait en mystère et se dégonflerait comme un soufflé qui sort du four… Or il n’en est rien.
En effet, John Christopher amène de nouveaux éléments de suspens, centrés sur cette mystérieuse race extraterrestre qui a décidé de réduire en esclavage la race humaine, et de modifier l’air que nous respirons, de sorte que la Terre devienne un nouveau lieu d’habitat pour eux.
Il y a des passages chargés d’émotion, et très durs aussi, notamment lorsque Will et Fritz se voient maltraités par leur Maître respectif, mais aussi, lorsque nos amis découvrent toute l’horreur que renferme la cité des Tripodes.
A un moment donné, le Maître de Will se met à lui parler de ses origines, ainsi que de la conquête de la Terre. Il en ressort des éléments intéressants pour le jeune garçon, mais également pour le lecteur, qui pourra se faire une idée, au travers de ces quelques mots, de ce qu’était la science-fiction – pleine de charme !- des années 60, alors que la technologie n’était pas aussi évoluée qu’à l’heure actuelle :
« Ils étaient venus dans un grand vaisseau qui pouvait se déplacer dans l’espace entre les univers, et dans celui encore plus vaste des étoiles qui réchauffaient les planètes tournant autour d’elles. Ce vaisseau avait été projeté à une vitesse inimaginable, presque aussi grande, que celle de la lumière d’un rayon de soleil, mais même ainsi, le voyage avait duré de nombreuses années. Leur expédition avait été envoyée dans le but de découvrir des planètes que leur peuple pourrait conquérir et coloniser, et elle connut beaucoup d’échecs et de déceptions. Toutes les étoiles n’avaient pas de planètes proches, et quand il y en avait, ces planètes ne convenaient généralement pas pour différentes raisons. » (extrait p.116)
Au niveau du style, ce second roman est aussi bien écrit que le précédent. Je maintiens mon avis quand je dis que c’est une trilogie de qualité qui devrait être intégrée au programme scolaire, afin de faire découvrir une science-fiction intelligente aux jeunes.
En conclusion, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce deuxième livre, même si j’ai préféré le premier, à cause du mystère autour de la nature des Tripodes et de la terreur psychologique qu’ils m’inspiraient. Ici on est dans le vif du sujet, et j’ai bien aimé également cet aspect. Cette trilogie des Tripodes est captivante et c’est une lecture que je vous recommande.
Le puits de feu @ 1987 Médium poche | Illustration de couverture @ Serge Hochain
Trilogie des Tripodes - Tome 3 - Le Puits de Feu (The Pool of Fire, 1968)
Le jeune Parker et ses camarades ont accompli leur mission de renseignement au cœur de la Cité des Maîtres, où les Coiffés sont esclaves. Les éléments qu'ils rapportent vont pouvoir permettre aux hommes libres d'envisager un soulèvement. La Résistance, sous les ordres du chef providentiel Julius, passe à l'attaque. Will, Henry et Beanpole vont une fois de plus payer de leur personne, on s'en doute. Destruction d'un Tripode, capture des Maîtres qui le pilotent et sabotage simultané des trois Cités ennemies, tels sont les objectifs qu'il faut atteindre. Pourront-ils l'être à temps, c'est-à-dire avant la destruction du genre humain, qui est d'ores et déjà programmée par l'Occupant ? Si oui, à quel prix et dans la perspective de quel avenir ?
Fiche de lecture
Dans ce troisième tome, la Résistance passe à l’action. Sur ordre du « Conseil », Will et Fritz, déguisés en colporteurs, voyagent ensemble dans le but de dénicher de jeunes gens non Coiffés qui pourraient intégrer leurs rangs et leur prêter main forte pour un soulèvement de taille contre l’Occupant. Le temps presse et les objectifs sont de taille : la capture d’un extraterrestre dans le but de le faire parler, afin de mieux cerner cette espèce et ses intentions, ainsi que le sabotage simultané dans le monde, des trois cités des Maîtres.
Les événements s’enchaînent à grande vitesse, ce qui donne au récit un rythme soutenu, mais en même temps, certains passages sont peut-être un trop vite survolés, et je trouve que les problèmes se résolvent un peu trop facilement.
Il n’empêche que cet ouvrage offre des moments forts et riches en émotions. Il est également truffé de réflexions. La Trilogie des Tripodes se termine – non sans quelque gravité – de manière intelligente et conduit le lecteur à s’interroger sur le genre humain et les perspectives d’avenir. Cette histoire ne se finit pas vraiment bien, ni vraiment mal. Sous ses aspects parfois sombres, elle livre aussi des éléments plus optimistes, auxquels le lecteur aura envie de s’accrocher.
Dans cette conclusion, on retrouve un peu un message d’un livre antérieur à celui-ci : « Le vieil homme et la Mer » (Ernest Hemingway, 1952), à savoir que dans chaque victoire, il y a une défaite. Et peut-être que, inversement, dans chaque défaite, il y a aussi une victoire...
En résumé, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire la Trilogie des Tripodes, et je maintiens mon avis : c’est une série de romans de SF qui devrait être inclue dans le programme scolaire. Car au-delà du récit palpitant, il y a une véritable réflexion de fond.
Fiche de lecture
Dans ce troisième tome, la Résistance passe à l’action. Sur ordre du « Conseil », Will et Fritz, déguisés en colporteurs, voyagent ensemble dans le but de dénicher de jeunes gens non Coiffés qui pourraient intégrer leurs rangs et leur prêter main forte pour un soulèvement de taille contre l’Occupant. Le temps presse et les objectifs sont de taille : la capture d’un extraterrestre dans le but de le faire parler, afin de mieux cerner cette espèce et ses intentions, ainsi que le sabotage simultané dans le monde, des trois cités des Maîtres.
Les événements s’enchaînent à grande vitesse, ce qui donne au récit un rythme soutenu, mais en même temps, certains passages sont peut-être un trop vite survolés, et je trouve que les problèmes se résolvent un peu trop facilement.
Il n’empêche que cet ouvrage offre des moments forts et riches en émotions. Il est également truffé de réflexions. La Trilogie des Tripodes se termine – non sans quelque gravité – de manière intelligente et conduit le lecteur à s’interroger sur le genre humain et les perspectives d’avenir. Cette histoire ne se finit pas vraiment bien, ni vraiment mal. Sous ses aspects parfois sombres, elle livre aussi des éléments plus optimistes, auxquels le lecteur aura envie de s’accrocher.
Dans cette conclusion, on retrouve un peu un message d’un livre antérieur à celui-ci : « Le vieil homme et la Mer » (Ernest Hemingway, 1952), à savoir que dans chaque victoire, il y a une défaite. Et peut-être que, inversement, dans chaque défaite, il y a aussi une victoire...
En résumé, j’ai eu beaucoup de plaisir à lire la Trilogie des Tripodes, et je maintiens mon avis : c’est une série de romans de SF qui devrait être inclue dans le programme scolaire. Car au-delà du récit palpitant, il y a une véritable réflexion de fond.