Merlin | 2012

Après cinq années passées auprès du prince Arthur qui, au grand désespoir de sa cousine Morgane, va épouser la jolie princesse Guenièvre, Merlin se retire dans la forêt de Brocéliande pour goûter une retraite paisible. Mais l'arrivée de l'énergique fée Viviane et de son jeune fils Lancelot va pulvériser ses plans. La fée s'incruste en déployant ses charmes et sa malice. Plus Merlin en tombe amoureux, plus il perd ses pouvoirs dont il aurait pourtant bien besoin puisque Morgane, brûlante de dépit amoureux, vient de faire alliance avec Vortigern, le terrible roi barbare...

Bon, en toute honnêteté, les amateurs des légendes arthuriennes risquent d’être déçus. Ce téléfilm est une franche rigolade, plus qu’une retranscription sérieuse du cycle arthurien. Il se veut léger et humoristique, et il est vrai, que certains gags sont plutôt réussis. Par contre, les décors, qui auraient pu être magnifiques, font très « papier mâché », et c’est dommage. De même, le jeu des acteurs est assez moyen, pour ne pas dire autre chose...

Cependant, on s’attendrira tout de même devant les misères de ce Merlin que l’amour a dépossédé de ses pouvoirs magiques, et on ne pourra manquer de sourire aux remarques drôles et cynique de la Fée Viviane.

Ce téléfilm en deux partie est un divertissement familial, avec une « happy end » et plein de bons sentiments. Des gentils, très gentils, et des méchants, vraiment très méchants. Le scénario est sans surprise et c’est une très vague adaptation des légendes arthuriennes : Excalibur, roi, sorcières, Graal, chevaliers, conflits, honneur, magie, druides, tout y passe, dans n’importe quel ordre.

Bref, pour ma part, je me suis un peu ennuyée, et si je n’ai pas zappé de chaîne, c’est bien grâce à cette chère Viviane qui m’a bien divertie avec ses remarques cinglantes, et à ce doux Merlin, dont les maladresses m'ont attendries.