Au Bouregreg Marina (Maroc, avril 2013) | Par Maxim Massalitin — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=25659397
Le TÛRANOR PlanetSolar est le plus grand bateau solaire du monde.
Construit en 2009 sous l’initiative de l’éco-explorateur suisse Raphaël Domjan, c’est un catamaran de 31m de long sur 16m de largeur, équipé de 9 cabines. Il pèse 90 tonnes. Sa vitesse de croisière est de 5 à 6 nœuds (10-12 km/h) grâce à ses deux moteurs électriques de 30cv alimentés par 800 panneaux solaires photovoltaïques, une surface de 537m².
Sa particularité est que les panneaux produisent plus que la consommation des moteurs. L’énergie en surplus est donc stockée dans des batteries qui lui offrent une autonomie de deux jours, lui permettant ainsi de naviguer la nuit et les jours moins ensoleillés.
A l’instar des voiliers, la vie à bord n’est pas de tout repos : il faut, tout comme des voiles, déployer ou replier les modules des panneaux, les orienter en fonction de la position du soleil et tout comme le pont des bateaux traditionnels, les nettoyer régulièrement afin d’en enlever le sel qui s’y est déposé.
Construit en 2009 sous l’initiative de l’éco-explorateur suisse Raphaël Domjan, c’est un catamaran de 31m de long sur 16m de largeur, équipé de 9 cabines. Il pèse 90 tonnes. Sa vitesse de croisière est de 5 à 6 nœuds (10-12 km/h) grâce à ses deux moteurs électriques de 30cv alimentés par 800 panneaux solaires photovoltaïques, une surface de 537m².
Sa particularité est que les panneaux produisent plus que la consommation des moteurs. L’énergie en surplus est donc stockée dans des batteries qui lui offrent une autonomie de deux jours, lui permettant ainsi de naviguer la nuit et les jours moins ensoleillés.
A l’instar des voiliers, la vie à bord n’est pas de tout repos : il faut, tout comme des voiles, déployer ou replier les modules des panneaux, les orienter en fonction de la position du soleil et tout comme le pont des bateaux traditionnels, les nettoyer régulièrement afin d’en enlever le sel qui s’y est déposé.
Le PlanetSolar à l'entrée de Lorient en septembre 2013 | Par Chennevieres — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=36767423
La puissance du Soleil
Le 27 septembre 2010, le TÛRANOR PlanetSolar part de Monaco et prend le large, direction l’Ouest.
Il entame son tour du monde sans aucune pollution. Le voyage étant totalement expérimental, sa trajectoire est étudiée pour profiter d’un ensoleillement maximum et reste donc localisée au niveau de l’équateur, entre les deux tropiques.
Après 585 jours de navigation, le 4 mai 2012, le TÛRANOR PlanetSolar revient enfin à Monaco et n’a consommé aucune énergie fossile.
Il entame son tour du monde sans aucune pollution. Le voyage étant totalement expérimental, sa trajectoire est étudiée pour profiter d’un ensoleillement maximum et reste donc localisée au niveau de l’équateur, entre les deux tropiques.
Après 585 jours de navigation, le 4 mai 2012, le TÛRANOR PlanetSolar revient enfin à Monaco et n’a consommé aucune énergie fossile.
Il continue l’année en effectuant un tour de Méditerranée, accostant à plusieurs ports afin de montrer au public les pouvoirs de l’énergie solaire.
En 2013, le catamaran écologique effectue une mission appelée DeepWater pour l’Université de Genève. Il s’agit d’étudier le fameux courant marin Gulf Stream, qui est le plus important régulateur de notre climat.
Pour les appareils de précisions et leurs mesures, le TÛRANOR PlanetSolar est le plus adapté, vu son absence totale de rejet et de pollution.
En 2014, toujours pour l’Université de Genève, il participe encore à une mission archéologique marine du côté de la Grèce.
PlanetSolar change de nom deux fois entre 2017 et aujourd'hui "Race for Water" et "Porrima" (une déesse romaine) et participe toujours a des expéditions et défis environnementaux.
Système révolutionnaire aujourd'hui, reste à voir dans quelques années comment sera géré le recyclage des panneaux solaires, dispositif fortement produit actuellement...
En 2013, le catamaran écologique effectue une mission appelée DeepWater pour l’Université de Genève. Il s’agit d’étudier le fameux courant marin Gulf Stream, qui est le plus important régulateur de notre climat.
Pour les appareils de précisions et leurs mesures, le TÛRANOR PlanetSolar est le plus adapté, vu son absence totale de rejet et de pollution.
En 2014, toujours pour l’Université de Genève, il participe encore à une mission archéologique marine du côté de la Grèce.
PlanetSolar change de nom deux fois entre 2017 et aujourd'hui "Race for Water" et "Porrima" (une déesse romaine) et participe toujours a des expéditions et défis environnementaux.
Système révolutionnaire aujourd'hui, reste à voir dans quelques années comment sera géré le recyclage des panneaux solaires, dispositif fortement produit actuellement...
Montage @ Christobal Columbus