Affiche et synopsis
Accompagnée d'un hors-la-loi extravagant, une jeune orpheline intrépide voyage dans le monde des rêves pour trouver une perle qui exaucera son vœu le plus cher...
Présentation
La petite Nemo vit avec son père dans un phare, loin de tout. Malheureusement, lors d’une sortie en mer pour porter secours à un équipage en détresse en pleine tempête, son papa qu’elle aime tant, meurt. La fillette de onze ans est confiée à son oncle, qui habite en ville. C’est alors que dans son sommeil, elle découvre le monde des rêves et fait la connaissance d’un excentrique hors-la-loi prénommé Flip qui est à la recherche d’une carte secrète que détenait le papa de Nemo. Elle indique l’emplacement de portes qui permettent de voyager au cœur du monde des rêves - mais aussi de celui des cauchemars – afin d’arriver à un endroit dans les profondeurs où se trouvent des perles qui ont la propriété d’exaucer le vœu le plus cher de celle ou de celui qui en détient une en sa possession. Poursuivis par l’agent Green du bureau du subconscient, Flip et Nemo, munis de la fameuse carte, vont parcourir les divers niveaux de ce monde, car la fillette espère bien s’approprier l’une de ces perles pour retrouver son papa décédé…
Le film La petite Nemo et le Monde des Rêves est sorti le 18 novembre 2022 sur Netflix. Il s’agit d’une adaptation de la bande dessinée américaine Little Nemo in Slumberland (1905-1914) de Winsor McCay, une œuvre que je n’ai pas le plaisir de connaître.
On pourrait scinder ce film en trois parties.
La première, avec des scènes de vie quotidiennes très touchantes entre Nemo et son père, qui montrent leur grande complicité. Ensuite, lorsque la petite est orpheline, on la découvre chez son oncle où tout est étranger pour elle, ce qui met l’accent sur le fait qu’elle se sente très seule. Et puis, il y a cet endroit particulier, le monde des rêves, dans lequel elle fait la connaissance de Flip, qui de prime abord, est une copie conforme de Jack Sparrow, aussi bien dans ses mimiques que dans sa gestuelle ou son parler. Ces coupures avec le réel m’ont laissé quelques peu dubitatives, car l’ambiance – légère et loufoque – tranche avec les scènes précédentes, chargées en émotions.
La seconde partie est une plongée dans le monde du subconscient et de ses abîmes, une succession d’aventures et de rencontres, une traversée d’une porte à une autre au milieu de rêves de tierces personnes. Une complicité naît petit à petit entre Nemo et Flip. Ce dernier, bien qu’excentrique, montre d’autres facettes de sa personnalité et l’on commence à s’interroger sur lui : pourquoi erre-t-il depuis trente ans en ces lieux ? Que lui est-il arrivé pour qu’il décide de ne plus jamais se réveiller ? C’est un passage entraînant, intrigant et je ne me suis pas ennuyée un seul instant.
La troisième partie alterne les scènes entre le réel et le pays des rêves. Des parallèles se créent entre les deux univers. Et cela devient très intéressant. Je comprends où tout cela va nous mener, c’est une jolie histoire et à la fin, Nemo fait un grand sacrifice.
La petite Nemo et le Monde des Rêves présente une histoire divertissante, servie par des personnages sympathiques. La fillette est mignonne avec son Monsieur Cochon – sa peluche dont elle ne se départit pas - et a un cœur d’or ; elle est forte malgré les souffrances qu’elles endurent. Flip est un personnage haut en couleurs, protecteur et devient attachant. Quant à l’oncle, c’est peut-être le personnage qui m’a le plus touchée, car il est vraiment gentil et fait tout son possible pour se montrer accueillant envers sa nièce, même s’il n’a aucune idée de comment l’on s’y prend avec les enfants.
En conclusion, voici une aventure originale et distrayante, avec un bon scénario et de beaux personnages, que je vous recommande. Pas besoin de trop réfléchir, il suffit juste se laisser porter par l’histoire. Un film qui fait du bien à l’âme et au cœur. Cool !
Le film La petite Nemo et le Monde des Rêves est sorti le 18 novembre 2022 sur Netflix. Il s’agit d’une adaptation de la bande dessinée américaine Little Nemo in Slumberland (1905-1914) de Winsor McCay, une œuvre que je n’ai pas le plaisir de connaître.
On pourrait scinder ce film en trois parties.
La première, avec des scènes de vie quotidiennes très touchantes entre Nemo et son père, qui montrent leur grande complicité. Ensuite, lorsque la petite est orpheline, on la découvre chez son oncle où tout est étranger pour elle, ce qui met l’accent sur le fait qu’elle se sente très seule. Et puis, il y a cet endroit particulier, le monde des rêves, dans lequel elle fait la connaissance de Flip, qui de prime abord, est une copie conforme de Jack Sparrow, aussi bien dans ses mimiques que dans sa gestuelle ou son parler. Ces coupures avec le réel m’ont laissé quelques peu dubitatives, car l’ambiance – légère et loufoque – tranche avec les scènes précédentes, chargées en émotions.
La seconde partie est une plongée dans le monde du subconscient et de ses abîmes, une succession d’aventures et de rencontres, une traversée d’une porte à une autre au milieu de rêves de tierces personnes. Une complicité naît petit à petit entre Nemo et Flip. Ce dernier, bien qu’excentrique, montre d’autres facettes de sa personnalité et l’on commence à s’interroger sur lui : pourquoi erre-t-il depuis trente ans en ces lieux ? Que lui est-il arrivé pour qu’il décide de ne plus jamais se réveiller ? C’est un passage entraînant, intrigant et je ne me suis pas ennuyée un seul instant.
La troisième partie alterne les scènes entre le réel et le pays des rêves. Des parallèles se créent entre les deux univers. Et cela devient très intéressant. Je comprends où tout cela va nous mener, c’est une jolie histoire et à la fin, Nemo fait un grand sacrifice.
La petite Nemo et le Monde des Rêves présente une histoire divertissante, servie par des personnages sympathiques. La fillette est mignonne avec son Monsieur Cochon – sa peluche dont elle ne se départit pas - et a un cœur d’or ; elle est forte malgré les souffrances qu’elles endurent. Flip est un personnage haut en couleurs, protecteur et devient attachant. Quant à l’oncle, c’est peut-être le personnage qui m’a le plus touchée, car il est vraiment gentil et fait tout son possible pour se montrer accueillant envers sa nièce, même s’il n’a aucune idée de comment l’on s’y prend avec les enfants.
En conclusion, voici une aventure originale et distrayante, avec un bon scénario et de beaux personnages, que je vous recommande. Pas besoin de trop réfléchir, il suffit juste se laisser porter par l’histoire. Un film qui fait du bien à l’âme et au cœur. Cool !