Le concile des quarante @ 2021 Zonaires Editions | Illustration de couverture @ Philippe Lemaire
Illustration et quatrième de couverture
La planète Terre est en souffrance, mais rien ou presque n’est fait pour endiguer le mal.
Lasses d’envoyer des mises en garde, les quarante races faëriques de la forêt, réunies en Concile, décident de prendre les choses en mains.
Dans ce conte écologique, fantastique, horrifique et drolatique les Nains, Lutins, Elfes, Gnomes, Pixies, Trolls, Fées, Forêveurs, Licorne, Vouivre, Ogre, Ankou et autres Feux-Follets vont composer la plus longue et la plus belle symphonie qui ait jamais eu lieu dans le Royaume Sous-terrain.
Le Concile des quarante est un conte de 92 pages de Frédéric Gaillard au récit et illustré par Philippe Lemaire.
Lasses d’envoyer des mises en garde, les quarante races faëriques de la forêt, réunies en Concile, décident de prendre les choses en mains.
Dans ce conte écologique, fantastique, horrifique et drolatique les Nains, Lutins, Elfes, Gnomes, Pixies, Trolls, Fées, Forêveurs, Licorne, Vouivre, Ogre, Ankou et autres Feux-Follets vont composer la plus longue et la plus belle symphonie qui ait jamais eu lieu dans le Royaume Sous-terrain.
Le Concile des quarante est un conte de 92 pages de Frédéric Gaillard au récit et illustré par Philippe Lemaire.
Dessin @ Philippe Lemaire, avec son aimable autorisation
Fiche de lecture
Au Royaume du Petit Peuple, c’est la catastrophe. Des zones industrielles remplacent les champs. La construction d’usines et de centrales électriques pollue l’environnement. Le déversement de produits chimiques et toxiques dans les lacs et rivières, ou encore leur asséchement, tue les petits êtres. Les forêts que l’on rase et les sols que l’on bétonne pour construire des lotissements réduisent dangereusement leur territoire. Les touristes, qui en pleine nature piétinent tout hors des chemins balisés et laissent traîner leurs déchets, détruisent tout sur leur passage et les intoxiquent… Les Humains s’adonnent copieusement à des actes aux conséquences désastreuses pour la faune et la flore de la planète Terre. Un vent de révolte gronde au sein du Petit Peuple qui décide qu’il est plus que temps d’agir. Il faut entrer en guerre contre l’envahisseur !
Le Concile des Quarante est une collaboration à quatre mains entre deux soixante-huitards dont l’on peut d’entrée découvrir les biographies. L’un ressemble à un membre du groupe ZZ Top, l’autre à Roger Waters. Le premier, Frédéric Gaillard alias Vieufou Rêveur, est l’auteur de ce conte, ainsi que de plusieurs livres et nouvelles. Sa biographie est rédigée avec originalité et humour et donne le ton des « festivités » qui vont suivre. Le second, Philippe Lemaire, pour qui le Comte Dracula n’a plus de secrets, possède plusieurs cordes à son arc puisqu’il a écrit de nombreux romans inspirés du vampire et qu’en plus, il est illustrateur.
Bien qu’il plaide non-coupable et se défend en disant que c’est le Vieufou qui l’y a obligé, Philippe Lemaire a affûté sa plume et ses pinceaux pour illustrer les mots de son comparse. Ses dessins en noir et blanc réalisés à l’encre de Chine sont présents dans chacun des seize courts chapitres de cet ouvrage, au cœur desquels il a su capter les idées phares de l’auteur pour les croquer. Ses illustrations me plaisent et sont une valeur ajoutée à l’ensemble.
Le Concile des Quarante est une collaboration à quatre mains entre deux soixante-huitards dont l’on peut d’entrée découvrir les biographies. L’un ressemble à un membre du groupe ZZ Top, l’autre à Roger Waters. Le premier, Frédéric Gaillard alias Vieufou Rêveur, est l’auteur de ce conte, ainsi que de plusieurs livres et nouvelles. Sa biographie est rédigée avec originalité et humour et donne le ton des « festivités » qui vont suivre. Le second, Philippe Lemaire, pour qui le Comte Dracula n’a plus de secrets, possède plusieurs cordes à son arc puisqu’il a écrit de nombreux romans inspirés du vampire et qu’en plus, il est illustrateur.
Bien qu’il plaide non-coupable et se défend en disant que c’est le Vieufou qui l’y a obligé, Philippe Lemaire a affûté sa plume et ses pinceaux pour illustrer les mots de son comparse. Ses dessins en noir et blanc réalisés à l’encre de Chine sont présents dans chacun des seize courts chapitres de cet ouvrage, au cœur desquels il a su capter les idées phares de l’auteur pour les croquer. Ses illustrations me plaisent et sont une valeur ajoutée à l’ensemble.
Dans chaque chapitre, Frédéric Gaillard met en scène l’une des espèces composant le Petit Peuple. Ce procédé donne du relief à son histoire, car il offre la possibilité de la découvrir sous des angles différents. Les arbres, les Fées, les Nains, les Lutins, les Trolls, les Gnomes, les Elfes, … autant d’êtres mythiques et légendaires qui subissent tour à tour l’invasion de l’Homme moderne dans leur environnement. Je dois dire que lors de ces premiers chapitres, ma gorge s’est nouée plus d’une fois à la lecture de ces tragédies. Les jeux de mots - qui font sourire - sont les bienvenus, car ils confèrent un peu de couleur à ce sombre tableau.
Puis arrive le point charnière : l’heure du concile. A l’unanimité, la guerre est déclarée. Sus à l’ennemi ! Néanmoins, une condition est posée : la bataille devra se faire intelligemment et sans victime. Fini les morts et les blessés dans les deux camps. Et à partir de là, ce conte se voit animé par de belles touches d’humour. A commencer par le début des hostilités que le Petit Peuple fête avec un concert de… Jazz minéral sur lequel il danse un pogo faërique ! Je donnerais cher pour pouvoir assister à cela ^-^ En tout cas, j’adore l’idée. Et la bataille qui s’en suit ne manque pas de situations cocasses. Grandiose ! Là aussi j’aurais bien voulu être des leurs, de préférence avec les Hobbits ^-^
J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à la lecture de ce conte moderne alliant écologie et Fantastique, dont le texte et les dessins m’ont touchés. Fort bien écrite et poétique aussi, cette histoire peut se lire à voix haute. Le tout est harmonieux, certes un peu triste parfois, mais ne présente pas d’aspects moralisateurs, car le ton et la manière d’aborder le sujet restent légers et teintés d’humour. La conclusion de cette histoire est très bien formulée.
Un ouvrage que je vous recommande chaleureusement et que, pour ma part, je vais soigneusement placer dans l’un des rayons de ma bibliothèque sidérale, comme tout bon capitaine se doit de ranger un trésor dans l’un de ses coffres.
Puis arrive le point charnière : l’heure du concile. A l’unanimité, la guerre est déclarée. Sus à l’ennemi ! Néanmoins, une condition est posée : la bataille devra se faire intelligemment et sans victime. Fini les morts et les blessés dans les deux camps. Et à partir de là, ce conte se voit animé par de belles touches d’humour. A commencer par le début des hostilités que le Petit Peuple fête avec un concert de… Jazz minéral sur lequel il danse un pogo faërique ! Je donnerais cher pour pouvoir assister à cela ^-^ En tout cas, j’adore l’idée. Et la bataille qui s’en suit ne manque pas de situations cocasses. Grandiose ! Là aussi j’aurais bien voulu être des leurs, de préférence avec les Hobbits ^-^
J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à la lecture de ce conte moderne alliant écologie et Fantastique, dont le texte et les dessins m’ont touchés. Fort bien écrite et poétique aussi, cette histoire peut se lire à voix haute. Le tout est harmonieux, certes un peu triste parfois, mais ne présente pas d’aspects moralisateurs, car le ton et la manière d’aborder le sujet restent légers et teintés d’humour. La conclusion de cette histoire est très bien formulée.
Un ouvrage que je vous recommande chaleureusement et que, pour ma part, je vais soigneusement placer dans l’un des rayons de ma bibliothèque sidérale, comme tout bon capitaine se doit de ranger un trésor dans l’un de ses coffres.