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Textes de Koyolite Tseila

        




D'où me vient cette passion pour la science-fiction ? | Koyolite Tseila | 2012

Par | 27/02/2012 | Lu 3194 fois




Copyright @ 2012 Le Galion des Etoiles
Copyright @ 2012 Le Galion des Etoiles
La science-fiction. J’aime à dire que c’est un amour de toujours, car aussi loin que je me souvienne, j’ai la tête dans les étoiles.

Lorsque j'avais environ 5 ans, je me souviens qu’à l’école, nous apprenions à lire des mots – classés selon degré de difficulté - sur des cartes plastifiées. Alors que mes camarades s’évertuaient à déchiffrer des mots tels que "clocher" ou "maison", moi j'en étais déjà à "spaghetti" et il y avait belle lurette que j'avais déjà tout été capable de lire en long et en large.

Lorsque mes amies jouaient à la poupée l’après-midi, moi je m’attaquais au déchiffrage des livres de science et d’astronomie de la bibliothèque de mes parents. Ce qui ne m'empêchait pas non plus de jouer à la poupée entre deux, mais accessoirement :-)

Plus tard, quand mes copines regardaient Candy à la TV, moi j’étudiais les étoiles en piochant les définitions de ces dernières dans le dictionnaire pour les recopier dans un cahier et les apprendre par coeur.

Et le soir, alors que venait l’heure d’aller au lit, j'aimais à me rendre furtivement au jardin, munie d’une lampe de poche et d’une carte du ciel, afin de pouvoir déterminer quelles étaient les étoiles que l'on pouvait apercevoir.

Je me souviens même que mon papa, pour réaliser l’un de mes désirs, m’avait emmenée à l’observatoire de Lausanne, afin que je puisse enfin admirer de plus près le ciel étoilé. J’étais trop petite pour lorgner dans le télescope, si bien que l’on avait dû m’installer une marche supplémentaire, de sorte à ce que je puisse admirer le spectacle céleste. 

Tandis que mes amies fantasmaient sur une histoire d’amour entre Ken et Barbie (ça m'arrivait aussi parfois !), moi je fantasmais plutôt sur des mondes imaginaires loin d’ici. Ils étaient comme un refuge, je m'y projetais et m'y sentais bien. De par cette fascination pour les étoiles, j’ai toujours été quelque peu « bizarre » au regard de mes camarades. C’est pourquoi j’aime à dire que je suis tombée dans le chaudron des étoiles dès mon plus jeune âge...

En grandissant, j’ai découvert des livres, des films, des dessins animés, des BD et des séries TV qui me transportaient dans les étoiles en y mêlant de la fiction. C’est là que j’ai appris qu’il s’agissait de « science-fiction ». C’est un genre auquel je peux m’identifier, mais aussi, c’est un genre résolument positif, puisqu’il se tourne vers l’avenir et vers quelque chose de plus grand. Au fil des années, j’ai remarqué avoir cependant une préférence pour les récits qui mélangent science et fiction de manière "plausible" (comme dans les livres de Clarke ou d'Asimov), mais aussi à l'inverse, pour le space opéra, les aventures spatiales et l'anticipation (merci Jules Verne). Dans ce type d'oeuvres, la magie du rêve et du voyage opère sur moi… et je m'évade.

Avec ce type de récits, que ce soit par la lecture ou par le visionnage, je retrouve la même sensation d’émerveillement que lorsque j’étais petite et admirait le ciel étoilé en me posant des dizaines de questions existentielles. Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Qui nous a créés ? Quelle est la taille de l’univers ? Sommes-nous seuls parmi ces astres ? A quoi une autre forme de vie ressemblerait-elle ? Combien de galaxies composent l’univers ? Existe-t-il des univers parallèles ?…

Mon amour pour la SF s’est petit à petit transformé en une passion dont les flammes ne cessent d’être attisées au gré de mes découvertes. Au fil des années, les goûts changent, évoluent, mais l’intérêt ne tarit jamais.

J’ai pu constater que la SF était un domaine très vaste, très riche, mais dont l’étiquette est ternie, dans le sens où, on a tendance à mettre tout et n’importe quoi sous l’appellation « science-fiction ». Et cela me consterne. Contrairement à ce que pensent nonante pourcents des gens, la SF ne se résume pas à des histoires d’affreux E.T. à la peau verte, aux grandes antennes et pilotant des soucoupes volantes en forme de poêle à frire dont les lumières clignotent ^-^ La SF n'est pas la littérature des mauvais genres, conviction que je m'emploie à défendre au mieux depuis l'an 2000 au travers de mes articles. 

Cette passion, j’ai décidé de la partager avec d’autres personnes, pour échanger des points de vue et pour en discuter, mais aussi pour montrer à ceux qui souhaiteraient le découvrir, ce qu’est réellement la science-fiction, ses multiples facettes, d’où elle a pris ses départs, puis son essor et son évolution à travers les décennies. Mes écrits et fiches de lecture suscitant de l'intérêt, cela m'a motivée à persévérer dans cette direction.

De fil en aiguille, et avec le soutien d’autres passionnés, j’ai créé un site internet dédié à ma passion. Nos divergences d’opinions et de goûts, toujours traitées avec respect entre nous, voire avec humour, font l’intérêt de nos articles pour nos lecteurs. Nous leur offrons la possibilité de se forger leurs propres avis sur les différents aspects de la SF et les invitons à un voyage parsemé de curiosité...

Question

Cette question "D'où te vient ta passion pour la science-fiction" m'a été posée par Yannick Rault, au détour d'un chemin de la Cordillère du Net...

Aujourd'hui, c'est à vous, chers visiteurs et Galionautes, que je l'adresse, par curiosité :
 
- D'où vous vient votre passion pour la Science-fiction ?

Koyolite Tseila
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💬Commentaires
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7.Posté par Marc Noual le 06/06/2016 14:08 | Alerter
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Moi elle vient d'un livre de Pierre Barbet lu a 12 ans ,sur proposition de mon pere ,la serie des citees de l'espace ,qui ont ete une transition de lecture entre le club des 5 et la lectures en general (mais durant drs annee puisant dans les reserves fna de mon pere) et ensuites les metal hurlant ,qui eut durant des annees mon allimenter et aussi avec les temps x a la tv (qui a peux duree mon gout ) 😊.. ceux qui m'a ammené au cinema ,avec le trou noir ,alien et blade runner ,et bien sur le premier star war ...😊

6.Posté par Maestro le 06/06/2016 09:54 | Alerter
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Maestro
C'est une passion qui vient de loin. Tout petit, déjà, je voulais être spationaute. Je regardais Il Etait une Fois l'Espace et je jouais avec mes vaisseaux spatiaux en Lego en rêvant qu'un jour j'explorerais des planètes inconnues. Bon, c'est raté, mais la passion de l'espace m'est restée. Tout au long de mon enfance et de mon adolescence, j'ai lu et regardé pas mal de BD, de séries et de films SF : le Scrameustache, Yoko Tsuno, Capitaine Flam, Cobra, Dragonball, Star Trek, Star Wars. D'ailleurs, ces deux univers ne sont pas incompatibles pour moi. C'est sur le tard, en entrant à l'université, que je me suis mis à la lecture de romans de SF. J'avais déjà lu Niourk ,de Stafan Wul, quand j'avais 12 ans, et puis quelques Jules Vernes et des Bob Morane, mais j'en étais resté là. Et à 17 ans j'ai découvert Clarke et Asimov. Ca a été un choc ! J'ai lu à peu près tout de ces deux auteurs. J'ai aussi entamé d'autres BD comme Sillage, Aldébaran ou Trolls de Troy. A ce sujet, c'est d'ailleurs une des rares oeuvres de fantasy qui me plaît, avec Game of Thrones. D'une manière générale, si c'est basé sur la technologie c'est OK, sur la magie c'est beurk sauf exception. Il y a 10 ans, en changeant de job, j'ai fait la connaissance d'un collègue tout aussi fan de SF que moi. Nous avons beaucoup échangé. Nous sommes devenus amis, de vrais amis ! Chacun a fait découvrir à l'autre un univers nouveau qu'il ne connaissait pas : il m'a offert des comics et je lui ai fait lire des mangas. Parallèlement, chaque fois que l'un dénichait une pépite il en parlait à l'autre : Hamilton, Baxter,Robinson, Brin, McDevitt, Bear... Sans parler des classiques à re-découvrir comme Silverberg, K.Dick, Banks... Nos budgets ne nous remercient pas...

Au final, je pense que mon parcours est marqué par trois jalons : "Il était une fois l'espace" quand j'étais tout petit, "Star Trek, Next generation" quand j'étais ado et le cycle de Rama quand je suis entré à l'université. j'ai lu et vu d'autres oeuvres marquantes, mais ces trois là sont essentielles.

5.Posté par Patate des ténèbres le 06/06/2016 09:15 | Alerter
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Il y a beaucoup d'artistes dans ma famille, et de collectionneurs de bd également, ce qui fait que en plus de mes jouets et des nombreux voyages durant mon enfance, j'ai toujours été entouré par des images et des formes fantastiques. De même que mon père m'a donné le goût de l'histoire et de l'archéologie, des sciences de la vie plus largement, j'ai développé des passions finalement familiales, pour Jules Verne, pour Tintin et aussi pour le modélisme, la minéralogie ou les cultures lointaines. Tout cela m'a finalement et naturellement amené à la sf, trés trés tôt, sans qu'il n'y ai de déclencheur particulier. Spielberg et Lucas sortaient alors leurs classiques du genre, je venais d'avoir ma première lunette astronomique, c'était normal de s'interroger sur les étoiles et leurs possibles occupants.
A douze ans, j'ai commencé le jeu de rôles, cela ne m'a pas guérit! Et cela fait maintenant 28 ans qu'à travers ma pratique, ajoutée à celle des jeux de figurines, de plateau, mes lectures livresques et bédéesques, ainsi qu'à travers mes fréquentations, je suis immergé avec bonheur dans cette vaste culture science-fictionneuse, en effet clairement méprisée par l'idiot voulant paraître "normal" et "adulte", mais qui pour ma part m'entraîne chaque jour sur de nouvelles pistes fascinantes, dans les sciences ou les relations humaines.

4.Posté par Southeast Jones le 06/06/2016 03:18 | Alerter
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Mes premières lectures ont été des bédés (les Artima science-fiction et les productions Lug -Fantask, Marvel, ainsi que tous ceux qui ont suivi), je suis rapidement passé à autre chose, écumant la bouquinerie de mon quartier des "Fleuve Noir", "J'ai Lu", Rayon Fantastique" et d'autres dont j'ai oublié le nom. Je crois que j'étais prédestiné à aimer le genre, j'ai toujours préférer rêver à demain que vivre dans la réalité d'aujourd'hui. Ce n'est pas près de changer.

3.Posté par A.j. Crime le 05/06/2016 17:01 | Alerter
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Bonsoir,

L'aventure... bien évidemment. J'ai commencé par lire Roger Frison-Roche, puis Jules Verne, j'étais préparé à basculer dans le fantastique. les Blade de Jeffrey Lord, les chroniques de Gor de Norman et l'épouvante avec les maitres Stephen King, Koontz, ou Anne Rice m'ont ouvert aux genres fantastiques avant de découvrir l'heroic et la dark fantasy avec MZ Bradley, Moorcock, Lovecraft, Tolkien ou Pierre Grimbert. Avant de prendre mon billet pour les étoiles et m'accrocher à la Science-Fiction dont je ne saurais me passer.

C'est bien un virus, pour reprendre le comparatif de Frederic Lebeuf, mais un virus gériatrique qui nous rajeunit de l'espoir de mondes meilleurs à chaque fois que nous nous retrouvons en contact avec lui.

2.Posté par Franck Selsis le 05/06/2016 16:51 | Alerter
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A 6 ans : Star Wars et Rencontres du 3ème type au ciné. Parcours pas très original pour ma génération mais dont on ne s'en remet pas...

Ensuite, les dessins animés, Goldorak, Albator, la bataille des planètes mais aussi La planète Sauvage (qui m'a traumatisé) et Les maîtres du temps.

A l'adolescence, la découverte de Lovecraft. Un peu tout ce que j'ai lu après a été une tentative de retrouver l'émotion de sa lecture.

Et puis j'ai eu la chance d'être enfant et ado pendant que sortaient les grands films de SF/fantasy des années 80 (Alien, Blade Runner, Aliens, The Thing, ET, les Star Trek, l'empire contre attaque, le retour du Jedi, Terminator, Predator, Highlander, retour vers le futur, Robocop, Brazil, La mouche...). Il va sans dire que les sorties actuelles me rendent très nostalgiques de cette période faste dont on ignorait alors qu'elle allait se tarir... Avant que j'ai 13 ans certains de ces films, comme Alien, Blade Runner et The Thing sont restés longtemps des affiches mystérieuses sur lesquelles mon imagination projetait des histoires qui n'avaient généralement rien à voir.

Au lycée, avec des potes et le matériel du club video du Lycée, on filmait des séquences de stop motion avec des maquettes de star wars, que l'on avait un mal fou à trouver et qu'on finissait par faire exploser en tentant un ralenti souvent décevant. Le collège et Lycée c'était aussi au minimum deux livres de SF par semaine. Je lisais tellement de SF que j'épuisais rapidement les rayonnages des biblis, bouquinistes et librairies près de chez moi et je me suis pendant un temps rabattu sur les récits d'OVNI que j'adorais jouer à croire. Jean-Claude Bourret m'a alors accompagné autant que Asimov, et la collection "l'Aventure Mystérieuse" de J'ai lu autant que Présence du Futur !

Amicalement, dans l'attente de lire vos premiers pas dans la SF.

1.Posté par Frederic Lebeuf le 05/06/2016 15:26 | Alerter
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A 13 ans (il y a donc 37 révolutions terrestres !), j'ai par hasard extrait un roman du Fleuve Noir des cartons de déménagement de mon frère ainé. c'était "Moi, le Feu" de Maurice Limat (N° 971). Certes mes goûts ont changés et se sont affinés (C'est loin d'être mon auteur préféré !), mais le virus s'était insidieusement introduit dans mon organisme de façon définitive !!!

0.Posté par Gilles Giudicelli le 11/08/2014 16:10 | Alerter
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Confessoins d'une enfant de la balle. Touchant :) Heureusement qu'il y a des gens comme toi, KT

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