Le Fulgur, tome 1 @ 2017 Editions Soleil
Un voyage steampunk au fond des mers en quête d'un inestimable trésor englouti, par le co-auteur de Sanctuaire.
1907. Suite à une terrible tempête, un navire voguant dans le canal du Yucatan sombre dans une fosse sous-marine avec un milliard d'or pur dans ses soutes. Bientôt, un groupe hétéroclite, savants, aventuriers, hommes d'affaires et journalistes, embarque à bord du Fulgur, un sous-marin unique en son genre, afin de retrouver la cargaison perdue.
Mais leur aventure à 4000 mètres de profondeur va rapidement prendre une tournure défiant l'entendement !
Fiche de lecture
Amateurs de merveilleux scientifique, Christophe Bec et Dejan Nenadov devraient vous ravir avec ce premier album d'une série de trois, racontant les aventures des naufragés d'une capsule sous-marine perdue dans les profondeurs de l'océan.
Un navire américain chargé d'or coule lors d'une tempête dans le canal du Yucatan en 1907. Déterminé à mettre la main sur ce trésor englouti, un riche citoyen américain, Sir Joe Kens, finance une expédition dans ce but. Il fait appel à un savant français controversé, le professeur Claudian qui a mis au point la « radiofulgurite », capable de propulser un sous-marin à de grandes profondeurs. Nos intrépides aventuriers vont donc rejoindre le lieu du naufrage trois ans après la catastrophe, avec la ferme intention d'explorer l'épave du steamer qui gît à 4000 mètres de profondeur pour récupérer l'or qu'elle contient. Hélas, une éruption volcanique sous-marine détruit leur navire alors qu'ils venaient de plonger avec le Fulgur, la machine révolutionnaire du Professeur Claudian. Le cataclysme a ébranlé le fond de l'océan, en remodelant l'aspect, et nos héros se retrouvent isolés dans une immense caverne insoupçonnée, créée par le volcan. Ce lieu est baigné par un lac qui va réserver quelques surprises à nos explorateurs. Monstres, épaves, cadavres de chevaux précipités dans l'abîme, rien ne manque à l'inventaire des péripéties telles que pouvaient les imaginer les auteurs de romans d'aventures de la fin du XIXème siècle, Jules Verne en tête.
Il faut donc pénétrer dans la peau du lecteur émerveillé par les possibilités que la science confère aux hommes devant les menaces de l'inconnu.
Christophe Bec a brillamment relevé le défi en nous projetant dans cet univers qui rappelle irrésistiblement L'Île Mystérieuse ou Voyage au Centre de la Terre. Le Fulgur est-il un clin d’œil à E.E. Doc Smith ? L'équipage est un reflet des personnages qui hantent les pages des romans de Jules Verne, et il ne manque pas même un chien à l'appel. L'histoire se déploie avec une sage lenteur, émaillée de commentaires qui renforcent cette ambiance fin de 19ème siècle.
Le dessin de Dejan Nenadov est à la hauteur du défi, et il nous livre un Fulgur qui n'est pas sans rappeler, par la richesse de sa décoration, le premier ballon des frères Mongolfier. Ma seule réserve portera sur les couleurs, beaucoup trop sombres à mon goût, et qui rendent parfois la lecture ou l'appréciation des détails difficiles.
Une belle réalisation donc dans la droite lignée des Voyages Extraordinaires de Jules Verne.
Un navire américain chargé d'or coule lors d'une tempête dans le canal du Yucatan en 1907. Déterminé à mettre la main sur ce trésor englouti, un riche citoyen américain, Sir Joe Kens, finance une expédition dans ce but. Il fait appel à un savant français controversé, le professeur Claudian qui a mis au point la « radiofulgurite », capable de propulser un sous-marin à de grandes profondeurs. Nos intrépides aventuriers vont donc rejoindre le lieu du naufrage trois ans après la catastrophe, avec la ferme intention d'explorer l'épave du steamer qui gît à 4000 mètres de profondeur pour récupérer l'or qu'elle contient. Hélas, une éruption volcanique sous-marine détruit leur navire alors qu'ils venaient de plonger avec le Fulgur, la machine révolutionnaire du Professeur Claudian. Le cataclysme a ébranlé le fond de l'océan, en remodelant l'aspect, et nos héros se retrouvent isolés dans une immense caverne insoupçonnée, créée par le volcan. Ce lieu est baigné par un lac qui va réserver quelques surprises à nos explorateurs. Monstres, épaves, cadavres de chevaux précipités dans l'abîme, rien ne manque à l'inventaire des péripéties telles que pouvaient les imaginer les auteurs de romans d'aventures de la fin du XIXème siècle, Jules Verne en tête.
Il faut donc pénétrer dans la peau du lecteur émerveillé par les possibilités que la science confère aux hommes devant les menaces de l'inconnu.
Christophe Bec a brillamment relevé le défi en nous projetant dans cet univers qui rappelle irrésistiblement L'Île Mystérieuse ou Voyage au Centre de la Terre. Le Fulgur est-il un clin d’œil à E.E. Doc Smith ? L'équipage est un reflet des personnages qui hantent les pages des romans de Jules Verne, et il ne manque pas même un chien à l'appel. L'histoire se déploie avec une sage lenteur, émaillée de commentaires qui renforcent cette ambiance fin de 19ème siècle.
Le dessin de Dejan Nenadov est à la hauteur du défi, et il nous livre un Fulgur qui n'est pas sans rappeler, par la richesse de sa décoration, le premier ballon des frères Mongolfier. Ma seule réserve portera sur les couleurs, beaucoup trop sombres à mon goût, et qui rendent parfois la lecture ou l'appréciation des détails difficiles.
Une belle réalisation donc dans la droite lignée des Voyages Extraordinaires de Jules Verne.