Le Fulgur, tome 2 @ 2017 Editions Soleil
La quête du trésor tourne court et l'aventure prend une dimension épique. De Jules Verne, nous passons à Arthur Conan Doyle et son Monde Perdu. Bec, aux manettes du submersible révolutionnaire, semble plus inspiré que jamais !
Le Fulgur parvient tant bien que mal à échapper à l'énorme mosasaure, et poursuit son exploration de cette mer préhistorique défiant les lois de l'entendement. L'entêtement de Kens à rechercher le profit et la morosité ambiante, à force de subir cet enfermement forcé, met l'équipe sur les nerfs. Les explorateurs découvrent, dans l'immense caverne, une excroissance de terre à explorer.
Serait-ce un infime espoir de sortie ?
Fiche de lecture
« Les Survivants des Ténèbres » est donc le second volet de l'adaptation BD du roman d'aventures sous-marines de Paul de Sémant, publié en feuilleton en 1907. Il confirme les promesses du premier album en termes d'ambiance, de foi en la science que rehausse la touchante naïveté du merveilleux scientifique.
Projetés malgré eux dans les profondeurs de la Terre à l'issue d'un séisme d'origine volcanique, l'équipage du Fulgur, machine révolutionnaire imaginée et conçue par le Docteur Claudian, se heurte à bien des obstacles au cours de sa progression. Les hommes doivent surmonter périls et découragement avant d'échouer près d'une cascade. Celle-ci semble indiquer le chemin de la liberté. L'existence en vase clos et sous la pression d'événements fantastique n'est pas facile. Tout ce petit monde peine à vivre en bonne intelligence. Dans leur recherche obstinée d'un passage vers la surface, nos héros sauveront de la mort une jeune fille partie chercher du secours après l'enfouissement (sic!) de la demeure de son père, consécutif au séisme.
L'histoire fleure bon les aventures d'un Axel Lidenbrock de Voyage au centre de la Terre, avec ses découvertes stupéfiantes d'animaux préhistoriques, ses paysages cachés, tout ce qu'une imagination fertile pouvait alors élaborer au fil des pages pour séduire les lecteurs. L'esprit d'aventure est palpable dans cet album qui reprend les codes d'une narration un peu désuète mais combien rafraîchissante.
Dejan Nenadov au crayon nous offre quelques belles double-pages et confirme sa capacité à exprimer en quelques traits les sentiments éprouvés par les personnages, détaillés et expressifs. Comme pour le premier album, je trouve que les couleurs, trop sombres, desservent hélas ce dessin évocateur, même si l'histoire se déroule sous terre. Celle-ci, découpée en chapitres, se lit d'une traite, ce qui illustre bien le talent du scénariste, Christophe Bec.
Au terme de cet album, la frustration de ne pas disposer de la totalité de l’œuvre est entière. Vivement la suite et fin.
Projetés malgré eux dans les profondeurs de la Terre à l'issue d'un séisme d'origine volcanique, l'équipage du Fulgur, machine révolutionnaire imaginée et conçue par le Docteur Claudian, se heurte à bien des obstacles au cours de sa progression. Les hommes doivent surmonter périls et découragement avant d'échouer près d'une cascade. Celle-ci semble indiquer le chemin de la liberté. L'existence en vase clos et sous la pression d'événements fantastique n'est pas facile. Tout ce petit monde peine à vivre en bonne intelligence. Dans leur recherche obstinée d'un passage vers la surface, nos héros sauveront de la mort une jeune fille partie chercher du secours après l'enfouissement (sic!) de la demeure de son père, consécutif au séisme.
L'histoire fleure bon les aventures d'un Axel Lidenbrock de Voyage au centre de la Terre, avec ses découvertes stupéfiantes d'animaux préhistoriques, ses paysages cachés, tout ce qu'une imagination fertile pouvait alors élaborer au fil des pages pour séduire les lecteurs. L'esprit d'aventure est palpable dans cet album qui reprend les codes d'une narration un peu désuète mais combien rafraîchissante.
Dejan Nenadov au crayon nous offre quelques belles double-pages et confirme sa capacité à exprimer en quelques traits les sentiments éprouvés par les personnages, détaillés et expressifs. Comme pour le premier album, je trouve que les couleurs, trop sombres, desservent hélas ce dessin évocateur, même si l'histoire se déroule sous terre. Celle-ci, découpée en chapitres, se lit d'une traite, ce qui illustre bien le talent du scénariste, Christophe Bec.
Au terme de cet album, la frustration de ne pas disposer de la totalité de l’œuvre est entière. Vivement la suite et fin.