2977. Dans ce futur lointain, la Terre est devenue une « planète interdite » pour les Humains éparpillés dans l'Espace, car elle ne dispose pas d'assez de ressources pour héberger toute l’Humanité.
Le commandant du vaisseau l'Arcadia, le capitaine Albator, est un pirate de l’espace épris de liberté qui a choisi d'affronter la coallition de GAIA. Condamné à mort, il demeure insaisissable.
Le jeune Yama, qui est le frère de l'amiral chef des forces spatiales terriennes, est envoyé par GAIA pour infiltrer l'équipage de l'Arcadia, détruire le vaisseau et tuer Albator. Yama ne tarde d'ailleurs pas à apprendre quel est le but d'Albator : implanter la 99ème et dernière bombe spatio-temporelle permettant de dénouer les liens du temps de l'univers, afin de tout recommencer à zéro...
Présentation
Dans un futur très lointain, l’espèce humaine partit à la conquête de l’univers. La population humaine augmenta massivement. 500'000 milliards d’êtres humains avaient colonisé l’espace. Cette croissance vertigineuse finit par épuiser les planètes colonisées, et le taux de natalité commença à s’effondrer. L’espèce humaine entra dans une période de déclin inexorable. En proie au désespoir, des milliards de colons voulurent revenir sur Terre. Mais la petite planète ne pouvait pas tous les accueillir. Un conflit ne tarda pas à éclater. La guerre du retour fut aussi longue que sanglante. Un nouveau pouvoir, la coalition GAIA, émergea et mit fin à cette guerre. La Terre devint un sanctuaire éternel auquel nul n’avait accès. Un symbole de paix que les Humains mourants des colonies n’avaient plus que le droit de contempler. Un seul homme refusa de se soumettre à ce nouvel ordre. Un corsaire de l’espace, que la légende proclamait immortel, pillant et détruisant sans merci les vaisseaux de la coalition GAIA. L’homme le plus recherché de l’univers…
C’est l’histoire d’un homme qui se bat pour la liberté, d’un homme qui rêve et croit en un monde meilleur, et qui pense qu’il existe encore une chance pour ce faire. Cet homme, c’est Albator, et il a fait de son rêve la quête de son existence. Pour défendre les valeurs et les idées auxquelles il croit, rien ne l’arrête, et comme tout fervent idéologiste, il va parfois trop loin… Mais il peut compter sur son équipage et l’ordinateur de son vaisseau (qui renferme la mémoire de Toshiro, son défunt meilleur ami), et tout particulièrement sur son amie extraterrestre Miimé, qui sauront lui faire remarquer lorsque, aveuglé par ses idées, il dépassera les bornes… En effet, le plan d’Albator consiste à poser des bombes spatio-temporelles en des points bien précis de l’univers. Une fois qu’elles exploseront, les fils du temps seront dénoués, et ainsi, tout pourra recommencer à zéro, sur de meilleures bases. Mais ce faisant, si la Terre peut être sauvée, ce n’est pas le cas de la race humaine…
Je retrouve avec plaisir les éléments qui caractérisent si bien les œuvres de Leiji Matsumoto et que j’apprécie beaucoup. Un space opera sombre, accompagné par une musique dramatique et puissante. La touche de nostalgie et les réflexions sur l’Humanité. Des personnages ni tout blancs ni tout noirs, à l’âme parfois torturée, qui, qu’ils soient protagonistes ou antagonistes, sont capables du meilleur comme du pire, en pensant agir juste pour les valeurs qu’ils défendent. Un scénario, qui à l’image des fils du temps, demande à être dénoué pour bien en saisir le sens…
Quels sont les plus qui ont été ajoutés dans ce film d’animation par rapport aux précédentes œuvres de Matsumoto impliquant ces personnages récurrents ?
Pour moi, sans hésitation : la touche steampunk apportée à l’intérieur de l’Arcadia, ainsi que son nouveau design, un équipage plus charismatique et encore plus déjanté, et la légende créée autour du personnage d’Albator.
Au niveau visuel, bien que je ne sois pas fan de ce type d’animation, ici cela ne m’a pas dérangée, au contraire. J’ai trouvé l’ensemble très beau.
Le scénario – parfois un peu compliqué - est rythmé. On a également le droit à quelques belles batailles spatiales épiques.
Bien que cette histoire soit inspirée d’un dessin animé phare de notre enfance, je me dois tout de même de préciser que ce film d’animation est sombre et violent, et qu’il ne convient pas pour de jeunes enfants. Il est clairement destiné à un public adulte.
En conclusion, je n’ai pas été déçue par cette nouvelle adaptation. J’ai apprécié comme on est arrivé, en seulement 110 minutes, à planter tout un décor de space opera et à nous présenter des personnages intéressants, sur un scénario bien inspiré des œuvres de Matsumoto. Bref : j'aime, j'aime, j'aime.
Une fois de plus, je constate que ces dernières années, dans le domaine de l’Animation en Science-fiction, on sait mieux y faire qu’avec les films…
C’est l’histoire d’un homme qui se bat pour la liberté, d’un homme qui rêve et croit en un monde meilleur, et qui pense qu’il existe encore une chance pour ce faire. Cet homme, c’est Albator, et il a fait de son rêve la quête de son existence. Pour défendre les valeurs et les idées auxquelles il croit, rien ne l’arrête, et comme tout fervent idéologiste, il va parfois trop loin… Mais il peut compter sur son équipage et l’ordinateur de son vaisseau (qui renferme la mémoire de Toshiro, son défunt meilleur ami), et tout particulièrement sur son amie extraterrestre Miimé, qui sauront lui faire remarquer lorsque, aveuglé par ses idées, il dépassera les bornes… En effet, le plan d’Albator consiste à poser des bombes spatio-temporelles en des points bien précis de l’univers. Une fois qu’elles exploseront, les fils du temps seront dénoués, et ainsi, tout pourra recommencer à zéro, sur de meilleures bases. Mais ce faisant, si la Terre peut être sauvée, ce n’est pas le cas de la race humaine…
Je retrouve avec plaisir les éléments qui caractérisent si bien les œuvres de Leiji Matsumoto et que j’apprécie beaucoup. Un space opera sombre, accompagné par une musique dramatique et puissante. La touche de nostalgie et les réflexions sur l’Humanité. Des personnages ni tout blancs ni tout noirs, à l’âme parfois torturée, qui, qu’ils soient protagonistes ou antagonistes, sont capables du meilleur comme du pire, en pensant agir juste pour les valeurs qu’ils défendent. Un scénario, qui à l’image des fils du temps, demande à être dénoué pour bien en saisir le sens…
Quels sont les plus qui ont été ajoutés dans ce film d’animation par rapport aux précédentes œuvres de Matsumoto impliquant ces personnages récurrents ?
Pour moi, sans hésitation : la touche steampunk apportée à l’intérieur de l’Arcadia, ainsi que son nouveau design, un équipage plus charismatique et encore plus déjanté, et la légende créée autour du personnage d’Albator.
Au niveau visuel, bien que je ne sois pas fan de ce type d’animation, ici cela ne m’a pas dérangée, au contraire. J’ai trouvé l’ensemble très beau.
Le scénario – parfois un peu compliqué - est rythmé. On a également le droit à quelques belles batailles spatiales épiques.
Bien que cette histoire soit inspirée d’un dessin animé phare de notre enfance, je me dois tout de même de préciser que ce film d’animation est sombre et violent, et qu’il ne convient pas pour de jeunes enfants. Il est clairement destiné à un public adulte.
En conclusion, je n’ai pas été déçue par cette nouvelle adaptation. J’ai apprécié comme on est arrivé, en seulement 110 minutes, à planter tout un décor de space opera et à nous présenter des personnages intéressants, sur un scénario bien inspiré des œuvres de Matsumoto. Bref : j'aime, j'aime, j'aime.
Une fois de plus, je constate que ces dernières années, dans le domaine de l’Animation en Science-fiction, on sait mieux y faire qu’avec les films…