2h20 , c'est très long , un début ou l'on voit les "corps parfait' " ça tortille beaucoup du cul , 30 mn de nanas à poil , Demi Moore est encore bien foutue ...
La suite , c'est grand guignol avec du pompage sur de nombreux films : Alien , Elephant Man , La Mouche, Carrie ..
Bien dégueu quand même , tout ça pour rester belle ....

@Didier Reboussin
Tout à fait d'accord avec toi, les thématiques diffèrent mais la tonalité grave, désabusée, prédomine aussi dans "Rendez-vous sur un monde perdu".
Autant Jocelyn subit un destin qui l'écarte des Humains normaux, autant Alan Kemp, lui, choisit le sien en espérant aller au bout de son rêve.
Le roman d'A. Bertram Chandler mériterait lui aussi une réédition révisée. Accompagnée d'une publication en V.F. des tomes 1, 3 et 4 de la série à laquelle il appartient...

Synchronicité, encore et toujours.
J'ai reçu samedi la V.O. de "Return to tomorrow" dans l'édition Ace Books, et découvert le texte de la chanson dont seul le titre figurait dans la V.F.
Immédiatement, m'est venue l'idée de l'adapter pour te la partager aujourd'hui, en ce jour très spécial.
Ce n'est pas une traduction mais une réécriture, dans le respect le plus fidèle du texte original et de sa rythmique.
Sur l'image, l'une de mes préférées dans l'un de mes films préférés, je n'ai laissé que cinq polyèdres sur sept (c'est exprès!) et j'ai collé un bien baroque vaisseau dont je sais que tu l'aimes bien. J'ai œuvré avec les petits moyens du bord, des gens plus doués auraient su faire mieux. L'esprit y est, c'est l'essentiel ! 😉

Lu il y a bien longtemps et totalement oublié. Merci pour cet article qui permet de reconsidérer ce livre qui, à mon avis, souffre de la réputation de son auteur. A lire ton analyse, je pense aussi à Bertram Chandler et à son cycle dont "Rendez-vous sur un monde perdu" n'est pas sans analogies.

Oh la la... c'est un poème magnifique, j'en suis très touchée et émue. Qu'est-ce que ça me fait plaisir ! Merci Jean-Michel pour cette belle attention à l'occasion de mon anniversaire 🤩 Ce texte, je le garde précieusement dans notre cale aux trésors ! ⭐🙏⭐

Un demi-siècle, ça se fête : qu'on mette en perce un tonneau de rhum !

Bravo, un superbe article pour ce roman dont je me souviens qu'il avait été particulièrement difficile à trouver. Début des années 70 sur les quais de la Seine, il était plutôt rare et bien cher. Dans les 15 ou 20 francs, quand les autres se vendaient, à part les premiers, à moins de 10. Celui-là ou "Qui parle de conquête?" de Lan Wright avec d'autres, souvent les auteurs étrangers au Fleuve, Anderson, Van Vogt, sans oublier les Wul. Il faudrait que je relise celui-ci, maintenant que Jean-Michel en a suscité le désir. Je vois bien d'ailleurs ce qui l'a fait aimer celui-ci. La malédiction subie pour cause de temps qui s'écoule inexorablement de manière différente entre le voyageur et les habitants des mondes quittés. Une malédiction et une solitude qui n'est pas sans rappeler celle de certain capitaine de vaisseau fantôme comme il l'avoue lui même. En tout cas, autre hasard, je suis en train de lire un vieux Rayon Fantastique, "Le Gambit des étoiles" de Gérard Klein dans lequel le postulat d'arrière boutique, en tout cas dans le début du roman, est bien le même. A chaque voyage, on abandonne ceux qu'on a connu et les lieux visités. Le héros du livre, lui aussi est entraîné dans l'aventure suite à un enrôlement forcé ! Bon, attention tout de même, de là où j'en suis, bientôt la fin, Bételgeuse, siège du pouvoir qui s'étend malgré les siècles et les distances, cache de noirs secrets. Mais j'ai bien l'impression que tout n'est pas joué sur l'échiquier cosmique...

C'est un très bel article, merci de l'avoir confié au Galion des Etoiles ! 🙏

Quel plaisir de retrouver Éliane, Carter, Cotz, McCrane… avec ce quatrième volet Michel nous entraîne cette fois en apesanteur pour une étrange découverte. Une sorte de cristal qui songe renfermant une réalité disparue. Mais, c’est en fait bien plus que cela, ce monolithe cache en son sein, un message d’espoir, un rêve d’humanité.
Un texte vif, enjoué, rempli d’humour et de bons sentiments. On en redemande. Merci Michel.

Hasard ou coïncidence ? Je suis en train de relire « Les enfants de l’Histoire, de Kurt STEINER (Fleuve Noir Anticipation n°388, juillet 1969), situé vers le milieu du XXVe siècle. Et je (re)découvre que l’auteur y fait astucieusement coexister deux solutions pour les transports entre la Terre, les autres planètes du Système solaire et les colonies lointaines : le Spaceless (transmetteur de matière) et les cargos.
Pour ces derniers, l’évocation faite par Kurt Steiner rappelle ce que l’on peut lire dans « Retour à demain ».
Et, en guise de bonus, la dernière citation ci-après explique le titre du roman.

(Chapitre VI)
— Depuis quand le Spaceless est-il en service sur les lignes solaires ? ajouta Alberg, poursuivant son idée.
— Oh ! Une cinquantaine d’années terrestres, dit Iona. Auparavant, il desservait déjà les parcours interstellaires, mais l’énergie dépensée est si grande qu’on n’a jamais pu l’employer pour le fret.
— Ah oui. Je me souviens. D’où les cargos supraluminiques, qui mettent des années. C’est curieux, comme on oublie les choses dont on ne se sert pas et auxquelles on ne pense pas.

(Chapitre XVI)
En sortant du Spaceless, Iona longea l’astrogare. La coque luminescente d’un cargo géant quittait les aires d’atterrissage, avec la légèreté d’une baudruche. Mais il en arrivait un tous les jours, parti depuis plusieurs années des mondes étrangers.
(…)
Le modèle de ces cargos était périmé depuis près d’un siècle, pour deux raisons : d’abord, parce que la contraction temporelle de Lorentz-Fitzgerald les ramenait sur la Terre au bout de soixante-quinze ans, alors que les mondes étrangers se trouvaient à moins de quinze années-lumière du Système solaire, ensuite parce que le coût de fabrication de ces cargos n’était pas encore amorti quand on avait investi des sommes formidables dans le Spaceless. Quant à l’équipage, il vivait une existence à part, détaché aussi bien des problèmes des trois planètes que de ceux des mondes étrangers. Ses membres, ainsi que leurs familles, vieillissaient cinq fois moins vite que la population des ports d’attache. C’étaient des errants, sur lesquels aucune juridiction ne s’étendait. Pour eux, l’embarquement et le débarquement du fret, raison d’être de leur bizarre mode de vie, n’étaient que des épiphénomènes. Ils évitaient tout contact avec ceux qui les attendaient à chaque extrémité de la ligne, nécessairement des inconnus, et ne tenaient compte d’aucun des changements survenus pendant leur absence. Une civilisation à part naissait dans les flancs des cargos, avec ses traditions et ses techniques.
Iona s’arrêta pour regarder l’atterrissage du cargo. Elle était toujours fascinée par la pensée de ces navires et des mystérieuses petites populations qu’ils abritaient.

(Chapitre XXIX)
L’histoire des planètes avançait dans un plan. Celle des cargos partait perpendiculairement au plan. Comme les enfants naissaient des hommes, les cargos étaient les enfants de l’Histoire. Iona espéra qu’ils avaient inventé la ligne droite.

J'ajoute ce titre à ma PAL. J'ai découvert il y a quelques années Mike Resnik, et la quête d'un individu tout au long du roman me fait penser à Santiago, même si la construction narrative de ce dernier avait plus à voir avec les Contes de Canterbury que Moby Dick. Ce qui me plaît avec cet auteur, ce sont bien les aventures qu'il nous propose, on sent une âme d'écrivain voyageur, donc après Kirinyaga, je suis certain que cet opus réserve de nouvelles surprises. Merci pour le partage !

À noter que le Japon vient également de ramener Goldorak à l'écran, dans une refonte de l'histoire. Depuis août 2024, est diffusée "Goldorak U". Les personnages principaux sont les mêmes, mais le cadre est différent. À découvrir.

Waow ! Magnifique!

Merci à tout le monde pour les commentaires chaleureux et encourageants qui me vont droit au cœur. D'autres fables suivront! Puissent-elles vous emporter et vous dépayser!

L'essentiel n'est-il pas de pouvoir communiquer, où et avec qui ne nous soyons ?
L'auteur nous le suggère avec pertinence grâce à cette rencontre improbable de deux robots esseulés qui y parviennent, ayant pourtant très peu de similitude entre eux. Cette jolie fable pleine de fraîcheur et d'espoir, dans ce décor fait de descriptions détaillées et chatoyantes, est la bienvenue.
Merci à l'auteur pour ce très agréable moment passé dans son univers, toujours foisonnant d'originalité, où l'on revient chaque fois avec grand plaisir.

Avec La Substance, vous pouvez générer une autre version de vous-même, plus jeune, plus belle, plus parfaite. Il suffit de partager le temps. Une semaine pour l'une, une semaine pour l'autre. Un équilibre parfait de sept jours. Facile n'est-ce pas ?...

Je suis enchantée par cette rencontre musicale du quatrième (?) type entre Banjo et Bouh. Ce texte poétique, empreint d'une grande émotion, est un trésor de magnifiques descriptions. Quel merveilleux dépaysement et quelle belle conclusion touchante ! Merci, Robert, pour cette fable du futur : elle me plaît énormément.

Un récit épique et colegram ! Dans une taverne, une ombre pose une chope de bière devant Zordar et s’enfuit. La chope s’illumine et une voix monocorde déclame : — Bonjour Zordar, votre mission si vous l’acceptez, consistera à retrouver le coupable...

1855, 1867 et maintenant 1878.
Le temps a passé, l’eau de la Seine a coulé sous les ponts et, alors que la nouvelle exposition universelle de Paris va débuter, nous retrouvons les quatre enfants Petit-Clou qui ont bien grandi. Julie, plus belle encore, est toujours voyante dans la roulotte familiale qu’elle occupe seule maintenant. Ses trois frères travaillent comme ils le peuvent, l’un chez un fabricant de glace, l’autre comme guide dans la tête de la statue de la Liberté et le dernier dans une imprimerie fonctionnant à l’énergie solaire, une invention bien trop en avance sur son temps.
Tout irait presque bien si le plus dangereux assassin du siècle (criminel imaginaire) n’était entré dans la vie de Julie au travers de ses visions. C’est l’occasion de suivre meurtres et décapitations sur un chemin quelque peu ensanglanté, mais sans complot ni attentat ; de fait, Edme-Patrice Maurice de Mac-Mahon ne risque rien, ouf.
Cet album est aussi entraînant et agréable que les précédents, avec des personnages parfois caricaturaux et excessifs – nous retrouvons ainsi le double du passé des célèbres Dupont et Dupond et leur « je dirais même mieux » – avec un découpage et des vues presque cinématographiques, une base historique bien réelle qui met avant cette fois-ci, outre des éléments clés de l’exposition universelle, la pseudoscience de la phrénologie inventée par Franz Gall (rendez donc une petite visite vers Wikipédia ou dans l’Encyclipædia Universalis si vous ne connaissez pas, cette idée de reconnaître une personnalité rien qu'en étudiant les "formes" et "bosses" du crâne, selon des zones soigneusement définies). La situation historique et sociétale est toujours présente, ce qui nous permet d’en apprendre plus sur, par exemple, l’usage des pains de glace – les réfrigérateurs n’existaient pas encore – et sur la fabrication des allumettes, tous ses dangers en termes de santé et de péril mortel.
Au final, une BD qui se dévore aussi vite que les précédents tomes, une histoire que l’on a plaisir à suivre, malgré de toutes petites longueurs çà et là, mais qui jettent agréablement l’ambiance sur cette famille maintenant orpheline et qui, si elle a grandi, n’a qu’à peine mûri, côté caractère.

Mais quelle belle collection tu as là et quel bel article ! Merci Didier pour ce partage. Je remarque qu'en plus d'avoir en ta possession la clé de notre précieuse réserve de rhum, tu as également de magnifiques trésors sur les étagères de la bibliothèque de ta cabine 🤩

Un roman passionnant ! Le journaliste Robert Markham est convaincu que le célèbre Michael Drake vit retiré quelque part sur la planète Bushveld. Drake aurait découvert un nouveau vaccin dont dépend la vie de millions de personnes. Markham monte...

Caza, un de mes dessinateurs préférés qui a fait de merveilles avec les histoires de Jack Vance, je m'empresse de commander le mag.

À mon avis, pas le pire des Piret... 😉
Une zoulie romance qui milite pour l'amour par-delà les différences mais qui enchaîne trois tonnes de clichés et dont la narration, quelque peu originale par les passages à la deuxième personne, est alourdie par l'usage du passé simple.
Pour moi, cette histoire de "Starwoman" façon "Le beau et la bête" qui mène à l'acceptation d'une catastrophe planétaire n'est pas totalement à jeter.
Quoi qu'il en soit, c'est une curiosité.
Sous une fascinante couverture, aussi.

Un petit texte qui m’a beaucoup touché. Peut-être et sûrement parce qu’il parle de paix, d’amour, de fraternité, de communion de communication … Un rempart contre les vents mauvais un peu trop présents à mon goût ces dernier temps. Merci Robert Yessouroun pour ces pensées positives.

Un premier contact entre deux robots sur fond, notamment, de Dave Brubeck. Que demander de plus sinon une suite !

Oui, une jolie mélodie, un message de fraternité qui passe de l'un à l'autre. Chacun dans son mode d'expression. Après tout, le plus important est transmis, la solidarité, l'amitié au delà des différences. Une douce leçon d'humanité, encore une fois, délivrée par nos compères en ferraille. Comme quoi, le cœur n'est pas qu'une affaire organique. Il faut parfois s'élever au-dessus de sa condition pour regarder l'autre, au-delà des différences, toucher l'essentiel. En ces temps bouleversés, où l'on se regarde en chien de faïence, prêts à en découdre, j'aime également particulièrement le rythme, la poésie, les descriptions. Aux références de Jean-Michel, j'ajouterai ce qui m'a traversé l'esprit, Arcadius, Wallace et Gromit (si, si, le premier avec le robot distributeur sur la Lune).
Bref, j'ai adoré, merci Robert de nous regonfler un peu le moral par cet air de Banjo.

P.S. En plus, "Take Five", magnifique !

Invitation à un voyage très pictural, riche en images exotiques pleines de poésie et de couleurs, en émotions et en sensibilité, avec quelques pointes d'humour tout en douceur... Une variation chaleureuse sur l'amitié par-delà les difficultés pour établir le contact, les liens qui se créent via la musique.
J'ai eu l'impression de lire une confluence entre Stefan Wul, B.R. Bruss, Stanislas Lem, pour n'en citer que trois.
Merci, Robert, pour cette lumière d'un dimanche matin !

Après avoir visionné cet Alien Romulus, je dois reconnaître que j'ai une crampe à la paupière, tant j'ai répondu instinctivement à la multitude de clins d'œil proposés par Federico Álvarez. Et bon, clignez des yeux en toute connivence, je n'ai rien contre, j'ai vu Deadpool, mais comme pour ce dernier, mettre une centaine d'hommages bout à bout ne fait pas un film. C'est vrai qu'il n'est pas mauvais, et les effets spéciaux pratiques me conviennent tellement mieux que la bouillasse numérique habituelle, des réalisateurs fainéants. Je me suis même attaché à ce duo humain-synthétique. Mais je pense que, en tout cas pour moi, la franchise a été rognée jusqu'à l'os, et il faudra vraiment un excellent réal pour me ramener vers Alien - en même temps, son éditeur version jeu de rôle m'envoie régulièrement des bouquins passionnants, sur la terraformation ou les marines coloniaux - mais bref, comme de nombreux films désormais, ça n'est pas du tout mauvais, bien au contraire, c'est même un plutôt bon film d'action horrifique, mais l'on voit trop le cochage de cases du cahier des charges, afin de séduire les fans internet, oui, celles et ceux rôdant sur les réseaux, bavant de rage lorsque l'on dit que les commandes du sas d'entrée de la station ne sont pas cohérentes. Bref! C'est tout à fait regardable, même si cela n'apporte pas grand chose, et marche juste sur des oeufs - de poule, pas d'alien - afin de bien mettre toutes les références qu'il faut pour cet ennuyeux geek qui va te gâcher ta séance en te tapant dans l'épaule pour pointer le détail caché aux moldus... Toutes les cinq secondes...

Comme pour tous les films dont j'espère la sortie avec impatience, j'ai attendu suffisamment longtemps pour regarder ce septième opus de la saga "Alien", dont je suis une fan inconditionnelle. Il me fallait laisser un espace temps, pour pouvoir soit l'apprécier pleinement, soit le détester. Je craignais d'être déçue, tellement l'on a pu lire et entendre de critiques et reproches négatifs autour de nous, sans même les chercher. On ne pouvait y échapper, tant cette nouvelle aventure était attendue. On se demande même si les mauvaises langues n'attendaient pas que lui pour déchaîner leurs langues acérées.

Ceci dit, je ressors donc de cette projection le cœur léger. Car, même s'il m'a fait ressentir de vives frayeurs une bonne partie de son déroulement, il a su me rassurer quant à sa qualité et sa "loyauté". Je veux parler du respect du réalisateur Federico Álvarez vis-à-vis des fans. J'ajoute que je n'avais pris connaissance d'aucun résumé concernant le film, ce fut une découverte totale. Et j'ai parfaitement pu faire le lien avec le premier film, dès les premières minutes du film. La suite, en toute logique, a su me confirmer où se situaient cette aventure et ses héros dans la chronologie Alien.

J'ai apprécié ce film. J'ai apprécié la fraîcheur apportée par ces héros jeunes et rebelles face au pouvoir en place. J'ai apprécié ce prolongement offert au Nostromo, que j'avais secrètement espéré. Je trouve que Federico Álvarez nous a concocté là une œuvre qui s'installe logiquement et confortablement dans l'histoire globale. L'héroïne apparaît vraiment comme la digne héritière d"Ellen Ripley, avec ses faiblesses et sa force de caractère, tandis que l'on retrouve de ci de là des éléments que nous saurons reconnaître, qui nous permettront de nous sentir "comme à la maison".

Alors oui, certes, cette suite est trop facile pour certains, sans surprises ou sans attraits, pour d'autres. Mais, je pense que le public qui va se retrouver devant "Alien : Romulus" a déjà mis un pied dans la saga auparavant. Il connaît déjà l'histoire originelle. Il connaît déjà l'adrénaline, la trouille que provoque chaque couloir sombre. Il sait qu'il va sursauter indéniablement lorsqu'un ordinateur bipera dans le silence imposé par des scènes chocs.. Il ne sera donc pas surpris par la logique de cet opus, qui vient se glisser aisément entre deux précédents, et non des moindres.

Tout ici coule de source. Les aventures malheureuses de ces héros s'intègrent et prolongent parfaitement la saga. Mais quelles aventures ! Le scénario est bien étudié, bien envoyé. Les quelques nouveautés ajoutées sont les bienvenues et savent apporter le piment nécessaire pour combler nos attentes.

Il ne faut pas oublier, comme j'aime à le faire pour chaque film, de noter la présence d'une bande originale très réussie et joliment renouvelée, avec ses petites touches de rappel nécessaires et bienvenues. Le compositeur Benjamin Wallfisch ("Ça" 1 et 2, "The Flash", "Hell boy" et "Blade runner 2049", entre autres) a su apporter une touche parfaite à chaque scène, chaque plan, chaque personnalité du film aussi.

"Alien : Romulus" est pour moi un excellent divertissement de la saga. Il n'apporte pas de réponses à quelques questions que ce soit, mais il a le mérite d'apporter une pierre de plus à l'édifice Alien, en nous replongeant avec effroi et délice au milieu de nos monstres préférés durant deux heures.

D'ailleurs j'y retournerai bientôt, pas vous ? ;)

2e époque, celle de 1867, celle de l’exposition universelle sous Napoléon III, lorsque le Tsar de Russie vient le visiter à Paris et manque être tué durant un attentat le visant (authentique). Nous suivons de nouveau Julie dont les dons de voyance font vivre sa grande famille. Grande ? Oui, car, depuis 1855, Julie a non seulement grandi (et s’est embellie), mais elle a maintenant trois frères cadets et sa mère attend un nouveau lardon. On retrouve ici la même ambiance, parfois un peu gamine et caricaturale, mais bon enfant au milieu des drames qui secouent Paris et l’Empire. En effet, Paris n’abrite pas seulement l’exposition universelle, mais aussi les folles entreprises de reconstruction du Baron Haussmann avec son rêve de larges avenues rectilignes aux immeubles imposants et « modernes ». Notre Julie se retrouve ballottée et dangereusement malmenée entre ces sombres histoires et la multitude d’amoureux qui veulent l’épouser, ce que ne souhaite guère sa mère, puisque Julie est leur seul moyen de survivre. Le scénario reste efficace, servi par un dessin et une mise en page toujours agréables et, en prime, comme dans le 1er album, le livret se termine par quelques pages explicatives, présentant les grands lieux et grands événements de l’époque, en mêlant des personnages présents dans la BD et des illustrations d’époque. Un texte bien documenté qui ajoute une mise en perspective historique sur la réalité de l’époque, une réalité qui sert de fond et de solide assise à cette aventure.
Le 3e album ne va guère tarder à être dévoré de la même manière.

Petit commentaire rapide, que j’essaierai de remplacer par une chronique plus complète dès que possible, c.-à-d. dès que j’arriverai à avoir du temps pour cela.
Voici un livre que j'ai franchement aimé, principalement « à cause » du mélange entre la remise à plat et mises à jour de mes « trop anciennes » connaissances en biochimie (je n'en ai plus vraiment fait depuis 83, attention, il s’agit de 1983, pas de 2083), les références historiques et, bien sûr, les liens avec la SF qui y sont présentés. Avantage, même sans être chimiste, tout reste clair et limpide, avec une excellente qualité de vulgarisation et surtout un très large éventail des approches et présentations, ce qui permet de balayer et découvrir l'étendue de la chimie et ses liens parfois inattendus avec l'imaginaire, certains que je ne soupçonnais même pas et que Fabrice Chemla m'a fait découvrir. Perso, j'ai savouré chaque chapitre, tous étant, qui plus est, suffisamment bien illustrés...

Oh super, merci pour tes impressions de lecture ! Je termine "L'Aigle des Mers" et je fonce dans les aventures de l'exposition universelle. Je vais préparer de suite les fiches des deux tomes suivants.

L’exposition universelle, des meurtres, des disparitions, des enlèvements et une ambiance agréablement steampunk. Julie Petit-Clou n’est pas la seule héroïne de cette histoire, mais elle y apporte la note de fantastique. Coincée entre son frère cadet un poil capricieux et colérique et une mère enceinte, la petite demoiselle est trimbalée par divers adultes dans l’exposition universelle dont quelques images, teintées par l’atmosphère de l’époque, nous sont offerts. Sachant que cette époque est celle du second empire qu'a monté Napoléon III après son coup d’état de 1851.
L’histoire est sympathique et se lit avec plaisir, le graphisme et la colorisation sont très agréables. Bon, j’avoue qu’Alphonse, le petit morpion de frangin, est tête à claques, que certains personnages en font un petit peu trop. Quelques-uns sont en effet relativement caricaturaux et leurs actes et paroles sont parfois théâtralisés, mais tout cela est bien présenté et passe comme une lettre glissée dans la boîte postale, servi par le scénario sans faille, le dessin très net et suffisamment grand, un texte propre et un découpage des cases qui laisse la part belle à une mise en page et à des vues presque cinématographiques.
Au final, un vrai régal que je note sans hésitation de 5 étoiles, car il va me faire plonger sans attendre de cette année 1855 à celle du deuxième tome en 1867.
⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

Merci Eric pour cette première contribution pour Le Galion des Etoiles. Cette brève de lecture ouvre l'appétit tout en nous laissant un peu sur notre faim : curiosité titillée !

Exactement : l'une des forces de cette série, c'est justement de présenter des personnages qui évoluent et qui ne sont pas des carricatures figées du mal ou du bien. De plus, les "ennemis" ont des motivations que l'on peut aussi comprendre si l'on prend la peine de se mettre à leur place.

L'Histoire est malheureusement coutumière des ces incompréhensions qui débouchent sur des drames.
Dans tout conflit il n'y a que rarement de gentils très très gentils et de méchants très très méchants, tout est souvent une question de point de vue.
Il y a longtemps j'ai lu une nouvelle (de Southeast Jones il me semble) où un avant poste spatial se faisait attaquer par des monstres sanguinaires, qui éradiquaient tous les êtres vivants quel que soient leur sexe ou leur âge. Tout nous faisait ressentir l'horreur de cette attaque, se demandant quelle sorte de race extraterrestres pouvait faire ça, jusqu'à la chute qui était que des extraterrestres étaient les attaqués et les monstres des humains... Tout dépend du point de vue.
En ça, et en beaucoup d'autres choses, cette série est un pur chef d'œuvre, injustement méconnue, malgré la célébrité aujourd'hui de son créateur

Chaque livre de cette saga, Cal de Ter, est pur bonheur. L'ensemble forme une histoire que j'ai aimée lire et relire. Elle m'a permis de faire découvrir la SF à des lecteurs, lectrices, qui n'étaient pas attiré.es par ce genre de littérature. J'ai eu la chance de parler avec Michel Rigaud un soir au téléphone pendant plus d'une heure. Il travaillait à l'époque pour le magazine Télé-Star. Un homme adorable, d'une grande humanité. C'est une saga qui se lit toute seule, avec deux personnages très attachants : Cal et son copain Guise.