J'ai commencé la série manga il y a quelques semaines. Je ne suis décidément pas la cible. Les personnages sont sympathiques, mais l'intrigue se traîne. Au bout du 3e tome, je fatigue. Je trouve que l'héroïne manque également de caractère. Peut-être l'animé est-il plus... animé ?

Merci pour cette présentation et remise en lumière. Je dois avouer que je ne connais pas ce manga, ni la série d’animation, ni les films. Cela ne me dit rien du tout, bizarre... c'est pourtant de ma génération 🤷‍♀️ Et oui, je suis partante pour d'autres découvertes 👍

Merci Christobal, Michel, Lionel, Mathilde et une révérence toute particulière à Koyolite pour toutes ces éloges. Les rencontres oniriques auront-elles une suite; je ne le sais encore, mais une chose est sûre mon but est déjà atteint : mélanger humour et fantastique dans le seul but de divertir. Alors, je n'ai qu'un mot d'ordre, moussaillons, faites comme votre capitaine et suivez les aventures d'Elric Marvie.

📍 La fiche de présentation de cet ouvrage a été créée en décembre 2024 dans nos cales. Elle a été complétée de la fiche de lecture de Koyolite Tseila et mise à jour le 31 mars 2025.

Excellente synthèse (pas surprenant, de la part de Didier !), merci pour ce partage qui éduque les jeunes et réjouit les vieux ! 😉

Eh bien, j'ai appris plein de trucs intéressants du peu que je connaissais de cette période. Merci beaucoup !

Un article très intéressant, d'une érudition rare, fort utile pour les personnes nées après cette époque. Merci à l'auteur!

Un texte très instructif et fort intéressant, surtout pour moi qui n'ai pas connu cette époque (n'étant pas née avant fin 1974) et vivant dans un autre pays francophone. J'y ai appris des choses intéressantes et j'ai apprécié lire cette tranche de l'Histoire de la SF et du merveilleux scientifique signée de ta plume. Merci Didier !

Excellent scénario ‐ et un final auquel je ne m'attendais vraiment pas.

Très belle chronique pour un film légendaire, extraordinaire ! Tout est dit. Merci Jacques.

De prime à bord, cette entrée en matière dans ce film ne me plaisait pas (l'uchronie des années 90 est cependant bien présentée avec le style des robots), j'éprouve beaucoup de mal à ingérer les thèmes "relations robots" au cinéma (je dis bien au ciné) et j'ai donc démarré ce film avec beaucoup.... énormément même ! de recul. Ce film commençait d'ailleurs très mal avec cette uchronie des années 90, j'en ai été surpris.
Alors, toujours avec ce même recul, cette méfiance, j'ai tout de même poursuivit cette affaire malgré ma réticence.
Tout compte fait, ce film n'est pas si mauvais que ça. Il n'apporte absolument rien c'est vrai. Ce n'est qu'un rappel à l'attachement des robots tels Chappie ou Real Steel, en fait, c'est du réchauffé.
Mais du réchauffé qu'on aime pour se dépanner une soirée TV, pour ne pas cuisiner soi-même.
Ce film n'apporte pas grand chose il est vrai. Chris Pratt reste fidèle à lui-même et très bon acteur dans toute situation. Rien à lui reprocher sur le coup.
Ce qui m'a plu c'est que ce film n'est pas tombé dans la catastrophe EXPLOSIVE de "Ready Player" ou autre films au final explosif. C'est assez bien finalisé je dirai.
À regarder simplement et ça ne m'a pas déplu.

Un épisode qui rappelle celui de Stargate SG1 "Le Réseau" (Saison 7 épisode 5) : des thèmes semblables mais un traitement différent en cela que l'épisode de SG1 est davantage ancré dans une esthétique brumeuse, froide.

Là l'esthétique semble plus colorée, fluo et surtout intègre les réseaux sociaux, qui étaient confidentiels en 2003 (date de sortie de l'épisode de Stargate).

On aura noté je pense un glissement depuis le cliché d'un ordinateur central asservissant la population (cf. Yoko Tsuno par exemple) vers un cliché à naitre: celui du réseau social asservissant. Chacun y est (ou plutôt peut y être) esclave ou bourreau, soumis ou rebelle.

Libérateur ou enchaîné.

Ce roman de Mathilde Contreras est une excellente surprise dans le domaine de la science-fiction francophone.
Je m’attendais à être distrait et emporté dans un autre monde, et, au final, j’ai eu beaucoup plus.
À travers les histoires entrecroisées de différentes races extraterrestres qui font front commun face à une menace interstellaire, se dessine un monde complexe et passionnant et se détachent des thématiques profondes comme l’origine du mal et des civilisations.
Le style n’est pas en reste avec un mélange très réussi entre l’épique et le comique, comme si Homère avait fusionné avec Terry Pratchett le temps d’un livre. Le rire et la tension se succèdent à vive allure et on tourne les pages s’en sans rendre compte.
C’est un récit ambitieux et prenant qui mérite qu’on lui donne une chance. Les fans de science-fiction/space opera seront enchantés et les autres trouveront de quoi satisfaire leur soif d’aventures et de romance (car il y en a aussi).
En résumé, j’ai été enchanté par ce roman et je vous le recommande chaudement. Lisez-le! Vous ne serez pas déçu(e)s.

Je viens de refermer, à regret, "Les rencontres oniriques d'Elric Marvie". Quelle somme d'aventures ce fut là! Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre si réjouissant.
Le concept en est simple: le narrateur, Elric, sitôt qu'il tombe dans les bras de Morphée, rêve, et dans le Rêve, il rencontre des personnages illustres. La liste de ces personnages, je ne vous la ferai pas, pour ne pas vous priver du plaisir de la découverte. Ce serait un mauvais service à vous rendre. Et puis, Eric fait ça si bien, avec une plume qui rappelle furieusement Alphonse Allais, et dans ses meilleures heures, encore.
Une lecture jubilatoire que je ne peux que recommander chaleureusement!

Le lecteur, tu vois, c'est souvent un découvreur de l’imaginaire, mais pas forcément tendance Indiana Jones. Il aime bien partir en balade, mais avec une boussole bien réglée sur le nord du bis repetita placent et un guide France Moisir sous le coude, histoire de pas se perdre dans les bois touffus de l’invention et dans les déserts du « J’connais pas ! ». Quand il est vraiment pas sûr de lui, il va voir les géographes de l’imaginaire, ces braves gugusses qui te pondent des cartes aussi précises qu’inutiles et qui te rassurent en te caressant le cortex à coups de jargon bien huilé.

Eux, faut dire qu’ils demandent pas mieux. Moyennant quelques biftons et ton attention, ils te font grimper dans leur tour d’y voir avec escaliers en colimaçon et en circonlocutions pour t’emmener sur le balcon des possibilités. Une fois arrivés là, ils te font leur petit numéro :
— Là, mon brave, derrière les Monts de la Prévisibilité, c’est l’Horizon d’Attente !
Et pendant qu’ils se frottent la barbichette en se coinçant un talbin entre leur oreille et leur crâne d’œuf, ils enchaînent :
— Ici, sous nos panards, c’est la Forêt des Sous-genres ! Attention, hein, sans guide, vous êtes bon pour y finir en chair à synopsis.
Et d’un dernier geste, ils désignent l’inévitable :
— Là-bas, pépère et pérenne, y a le Fleuve de la Redite. Le même flot depuis toujours, mais ça se vend comme des petits pains dans la gueule…

Et les braves gens écoutent, se laissent mener par le bout du lazingue, se disent que si c’est sur la carte, c’est que c’est du balisé, du sûr, du recommandé par l’Académie du Tiède et du Prévisible. Tant mieux pour eux. Moi ? Rien à secouer des sentiers battus et rebattus ! Les autoroutes du déjà-lu, très peu pour ma pomme ! Moi, c’est hors-piste ou rien. De l’expérimental, du qui-te-prend-à-rebrousse-cerveau. Et quand tu sors du cadre et du calibré, tu tombes sur des bouquins qui te décapent les synapses, des pépites aussi fraîches qu’une bière du savoir sortie du frigo de la surprise.
"Les Rencontres Oniriques d'Elric Marvie" d’Éric Marie rentrent exactement dans cette non-catégorie. Si t’as peur de l’inconnu, passe ton chemin. Mais si t’aimes les chemins de traverse qui renversent, alors fonce, mon pote, et accroche-toi à ton bonnet péruvien !

« Mais est-ce que ça a encore la tronche d’un bouquin ? » que vous me lanceriez bien, si vous existiez. Parce que soyons clairs, vous n’êtes que des ectoplasmes sortis de mon esprit en surrégime et en surchauffe de chroniqueur littéraire. Mais ça tombe bien, ça me fait une transition parfaite.

Alors moi, pépouze, je vous réponds : « Évidemment, mes braves, car moi, je fais des retours de lecture, pas des bilans comptables ! » L’opus d’Éric Marie, c’est une brochette de petits textes ciselés au cordeau, imaginés avec un concept plus solide qu’un coffre-fort de la Banque de France : un type bien ordinaire qui profite de ses nuits pour s’offrir des virées dans un passé parallèle où il tape la discute avec les grandes figures de la culture populaire.

Un Doctor Who en pyjama qui a troqué le TARDIS pour un oreiller dimensionnel et qui s’invite à la table de la nostalgie pour s’enfiler des madeleines de Proust façon buffet à volonté, mais sans le risque d’indigestion. Un aventurier de l’autre côté du miroir qui dérive et dérêve façon "Mes nuits sont plus belles que vos jours". Un onironaute qui navigue en eaux troubles, là où les idées les plus fumeuses en tapent cinq avec l’aléatoire. Bref, un recueil d’histoires à dormir debout… et à réveiller les cerveaux amorphes.

Te voilà donc convié à un gueuleton littéraire où le fantastique, l’humour et l’inattendu sont servis à volonté, mon brave sémiophage bibliolâtre, plus communément appelé lecteur. Si t’as un faible pour le roboratif qui cale sans plomber, alors les escapades oniriques d’Elric Marvie risquent de te chatouiller agréablement les neurones.

"Chez moi, personne ne m'attend, mes journées sont aussi insipides qu'une tranche de pain rassis trempée dans de l'eau tiède. Même les canards qui ont le bec fin n'y goûteraient pas. Et pourtant, loin de moi l'idée de me plaindre, bien au contraire [...] Depuis mon accident de voiture, il y a deux ans, et le coma qui en découla, je suis un voyageur de la nuit, un visiteur de l'au-delà, un pérégrin dans un monde parallèle".

Voilà une mise en bouche pour le moins programmatique. Tu l'auras compris, ce livre fonctionnera sur le principe de "1 rêve = 1 chapitre". Et crois-moi que ce dormeur va te tenir éveillé ! Tu vas rencontrer du beau monde dans ses déambulations qui n'ont même pas besoin de jambes : Lino Ventura qui a les crocs, Georges Brassens en pleine tempête dans son cerveau, Alain Bashung qui ne tient qu’à un fil, Brian May avec un ballon, Louis XIV en guerre contre le parfum, Marilyn Monroe à la coule, Romy Schneider en retard, Louis de Funès avec les endosses en vrac, et tout un tas d'autres clampins et clampines qui ont eu leur quart d'heure wahrolien de gloire voire même leur heure.

Mais cette idée en or, ce concept qui joue dans la cour des grands, ça vaudrait pas tripette sans un style ciselé aux petits oignons caramélisés, mijoté dans la sauce du meilleur classicisme. Et là, crois-moi, y en a à chaque tournant de phrase. Pas d’am-stram-grammaire à l’arrache, ni de syntaxe qui se prend les pieds dans le tapis, mais du chantourné, du cossu, de l’orfèvrerie syntagmatique et paradigmatique (faut vraiment que j’arrête le dico, moi !) qui brille comme un pare-chocs de Cadillac sous un réverbère.

Monsieur Marie, il te fait pas du réchauffé à la sauce paraphrasante ni du surgelé sémantique. Il fait plutôt dans le français ciselé dans son jus d’apparente simplicité. De l'évident sophistiqué. Et ça, ami lecteur/amie lectrice, c'est chaud patate à coucher sur papier et sur document word. De la belle ouvrage. Il a été là où Alphonse Allais et je l’en félicite.

Tu l'auras capté, mon cher décodeur d'émotions et d'intrigues encodées, ces tribulations de ce super-héros du corps astral qui prend tarif à chaque sieste, ben elles m’ont bien botté. Alors je t’invite illico à t’étaler sur ton plumard, non pas pour pioncer comme un loir, mais pour te fader un sacré bon moment. Ce bouquin-là, il te fera pas piquer du nez, parole d’arpenteur de paragraphes !
Mais qu’est-ce que tu glandes encore là à ronfler debout ? File me l’acheter fissa, avant que je te secoue plus fort qu’un réveille-matin qui déconne !

C’est avec un réel plaisir que j’ai retrouvé notre petite équipe de baroudeurs Martiens, Éliane, Carter, Cotz, mais aussi de petites nouvelles Estrella, Déjah, Euphoria que (mon petit doigt très perspicace me dit) nous devrions recroiser dans de prochains opus.
Michel nous propose cette fois-ci, un opéra de l’espace tout en finesse et en humanité. Un incident, des rencontres, l’amour …
Le texte est enrobé d’humour et de références filmo-livresques.
Que demander de plus ? Un vrai régal de lecture.

Merci d'avoir eu le courage de rentrer dans l'enclave, en zone inconnue, à la suite de l'inspectrice M-A ! Très touché par ton intérêt et ton retour sur Maléficity !

Je n'avais que de vagues souvenirs de cette série télévisée des années 80. Cette trilogie m'y a replongé totalement. Du moins, pour la première partie car la série n'a apparemment jamais été aboutie me semble-t-il.

Alors, pour ce qui est de la lecture, il y a tout de même quelques passages un peu "indigestes". Ne parlant pas du tout anglais, je ne connais pas les formes de conjugaisons de cette langue ni la façon dont sont traduits les romans en français. J'ai tout de même trouvé un peu compliqué l'utilisation et surtout le mélange des passés simple et antérieur et je ne sais quelle autre joyeuseté propre à la langue française. Un ouvrage destiné à une certaine jeunesse scolaire mais effectivement pas trop jeune quand-même.

Cette trilogie est toujours d'actualité aujourd'hui ! Le concept de ces "maîtres" - utilisant leurs Tripodes pour attraper et initier les Terriens pour contrôler leurs idées et réactions - est assurément toujours bien présent de nos jours.
Si la civilisation humaine y est soumise en se faisant greffer une toile métallique en résille sur le crâne cachée ensuite par la chevelure repoussant, il est bien évident qu'on nous martèle la tête depuis longtemps pour nous faire accepter faits et idées se produisant dans notre monde actuel.
Cet ouvrage montre d'ailleurs très bien de quoi l'Humain est capable et les paragraphes finaux reflètent et dénoncent exactement ce qu'il se passe dans l'actualité d'aujourd'hui...

Je peux comprendre que le film laisse songeur, ne sachant si le réalisateur aime ou déteste son personnage principal. C'est finalement ce qu'on peut ressentir avec Cousteau : une figure publique au départ assez consensuelle, un explorateur des mers, précurseur dans le documentaire et la manière de mettre en scène son équipage et son bateau, mais avec le recul, les scènes du célèbre Monde du Silence ont quelque chose de glaçant. Dynamitage de coraux, maltraitance des tortues, meurtre d'un bébé cachalot (blessé par l'hélice de la Calypso, achevé au fusil, bouffé par les requins) et j'en passe. Revu avec les enfants il y a quelques années, c'est insupportable.
Bref le film d'Anderson nous montre Bill Murray dans l'un de ses meilleurs rôles, aussi attachant qu'horripilant, avec l'univers merveilleux qu'avaient suscité les docus de Cousteau à leur sortie. Intelligent car il soulève la question de la piraterie au XXe siècle, un sujet passionnant au regard des populations poussées à ces extrémités face à des bateaux-usines d'autres pays qui viennent piller leurs ressources (l'une de mes premières nouvelles traitait de ce thème).
Et puis le casting ! Wilson, Dafoe, Huston, et Seu Jorge ! La BO est magnifique, rappelons-le : David Bowie en version samba-pop, un régal, et ça suffit pour me donner envie de revoir le film.

Du grand Southeast Jones!

Décidément, notre ami excelle dans l'art de la nouvelle, avec un récit en petites touches qui nourrissent l'énigme et la découverte du personnage au fil des lignes.
Impossible d'en dire un mot sans dévoiler l'histoire, lisez-là, vous ne serez pas déçus!

"En conclusion, voilà un film complètement bizarre qui n’est pas vraiment bien, mais qui pourtant est très chouette et divertissant et que, j’en suis sûre, je n’oublierai pas de sitôt. Et ce dernier point, je pense, est une qualité."

... et 4 ans après avoir rédigé cette chronique, je n'ai effectivement pas oublié ce film, ni son sujet et ses personnages. Un bon point donc, qui m'incite à le revisionner prochainement !

Manier l'humour est un art difficile et si on l'associe avec - il faut que jeunesse se passe - alors on arrive vite dans une impasse (ou à la cave).
Comprendre l'humain n'est pas chose facile, d'ailleurs, se comprend-t'il lui même ?
Une jolie petite histoire, très agréable à lire. Merci Robert pour ce partage.

Un film de guerre allemand légendaire réalisé par Wolfgang Petersen selon le livre "Das Boot" (1973) de Lothar-Günther Buchheim Pendant la Deuxième Guerre mondiale, 40'000 sous-mariniers allemands envoyés par Hitler embarquent pour une mission de...

Les malheurs de SF.

Quelle idée de vouloir ressembler à ces imperfections que sont les conglomérats d'acides aminés, dont les contradictions ne peuvent mener qu'à des catastrophes ambulantes ? Une fois de plus, le désir de servir, de bien faire, ce pourquoi il a été assemblé, va mener notre "héros" à sa déchéance. Il sera entraîné malgré lui sur les pentes glissantes de la mauvaise interprétation pour se retrouver au rebut à la cave. Mais comment ne pas en être victime, de ces contradictions humaines qui ne vérifient que rarement la logique. Heureusement que nos camarades synthétiques sont, malgré tout, de bonne composition, il y aurait de quoi se plaindre à la SPA (Société Protectrice des Automates) !

Merci Robert, pour ce nouvel et réjouissant épisode des tribulations mécaniques des êtres artificiels.

Guigui est un sale gosse de riche qui éprouve un plaisir pervers à l’idée de se payer de la tête des autres en leur jouant de vilaines crasses. Tourmenter autrui sans pitié l’amuse. Sf, l’androïde en charge de l’ado, ne peut – bien évidemment - pas comprendre ce qu’est l’humour, bien qu’il y travaille en se documentant. Cependant, entre humour et méchanceté gratuite, la frontière est parfois très fine et ne peut être perçue/saisie par une machine. Finalement, cet androïde est bien plus « humain » que ce gamin. Espérons que l'IA ne sera jamais utilisée par des personnes malveillantes qui se réjouissent du malheur des autres.

Merci Robert pour cette nouvelle fable du futur, qui donne matière à réfléchir, aussi bien sur la définition du mot « humour » que sur les possibles dérives informatiques qui pourraient en découler.

Adaptation du roman graphique suédois "Passagen" de Simon Stålenhag paru en 2017 Une adolescente réalise que son nouvel ami robot, doux mais étrange, lui a en fait été envoyé par son frère disparu. Elle et le robot partent à la recherche du garçon,...

La fiche de présentation de cet ouvrage a été créée en avril 2024 dans nos cales. Elle a été complétée de la fiche de lecture de Koyolite Tseila et mise à jour le 12 mars 2025.

Un très très (et très) bon film effectivement ! Merci pour ce récap' et commentaires d'un passionné de ce type de bateaux ! À savoir que Jacques Bellezit a rédigé un très beau récit maritime concernant une histoire de sous-marin et d'un héros nommé Vassili Arkhipov. Un récit historique que je vous conseille et qui est disponible dans notre cale des récits maritimes ! 🙂

Un scénario passionnant, une ambiance oppressante à souhait, d'excellents acteurs (Sean Connery est magistral, il en jette, quelle classe il a !) et des musiques puissantes et magnifiques font de ce film un chef-d'oeuvre ! 🖤

Réalisé par John McTiernan, "A la poursuite d'Octobre rouge" est une adaptation du roman d'espionnage homonyme de Tom Clancy paru en 1984. En 1984, l'URSS lance un sous-marin de conception révolutionnaire. Tous les services secrets américains sont...

Merci pour vos messages, très heureux de vous avoir plu avec cette petite histoire.
Pour rebondir sur le commentaire de notre KapTain, j'ai écrit cette nouvelle en 2017 pour répondre à un appel à textes qui avait pour thème "Goéland". L'organisatrice habitait Granville, et je résidais à l'époque à Avranches.
Cette précision a son importance, car le crâne de Saint Aubert est conservé à la basilique Saint Gervais, dans la cité des Abrincates, dans ce qu'on appelle le "trésor". Il présente un trou sur le haut, qu'on attribue au doigt de l'Archange quand il ordonna à l'évêque de construire un sanctuaire sur ce qu'on appelait alors le Mont Tombe. Elle nous était familière, cette caboche trouée, on la voyait le dimanche et les jours de concert.
Vivre au fond de la baie du Mont Saint Michel vous imprègne fortement des histoires locales, comme la forêt légendaire de Scissy, disparue en une nuit sous un raz-de-marée, et puis la sempiternelle guéguerre entre Normands et Bretons, finalement se baignant tous dans la même flotte, la Manche, abrités derrière le même cordon sanitaire, les marches de Bretagne. Donc mon histoire dédramatise ce faux antagonisme, et m'a appris qu'il n'y a qu'en Français qu'on distingue mouette et goéland, celui-ci étant en fait un sous-genre de celle-là.
Et pour montrer qu'il faut parfois un peu de recul, j'ai bataillé avec mon idée de mouettes pré-taxinomie pendant longtemps, allant pédaler le long des prés-salés le week-end, remontant le Couesnon en me grattant le front. C'est en vacances au Portugal que j'ai réussi à en venir à bout ! En Portugais, on utilise le même mot pour les deux oiseaux : gaivota.

Cher Bruno, un tout grand merci de nous avoir offert cette nouvelle. Tout d'abord, je me suis référée à la partie explicative en suivant le lien Wikipédia pour découvrir ce qu'est la légende de Saint Aubert. Et moi les légendes, j'adore ! Une fois cette mise en bouche engloutie, j'ai dévoré ton texte avec beaucoup d'intérêt, en appréciant pleinement la variation que tu en proposes et ses finesses. Le ton satiro-comique me plaît beaucoup. Ce fut une lecture fort agréable ! 👍

Hé oui Kap'Tain, on peut employer le terme "Grandeur et décadence", une bien triste destinée pour ce bateau. Je me souviens de sa poupe lorsque je l'ai vu à Venise, je ne me rappelle plus pourquoi mais je n'ai malheureusement pas pu le voir entièrement. Probablement dans le flux du voyage organisé en car dont je faisais partie 🤔

Alors pour rester dans ce ton goélannesque, voilà une histoire où un gros croupion, loin d'accepter de se faire tailler des croupières, ne s’en laisse pas conter et va tourner l’affaire dans son petit crâne jusqu’à trouver moyen de reconquérir ses dames. Et si le prix, pour lui, en sera cher à perdre son rocher, il fut pour nous un sacré régal.
Un grand merci pour cette revisitation animalière de la légende qui nous met vent de travers et tribord amure, nous retournant la tête jusque par-dessus bord.
De quoi passer un bien agréable samedi, en gardant sourire aux lèvres et tâche rouge au bec, celui de Rieuse, sans doute qui nous la raille belle, du coup.

Un conte animalier hors des falaises battues qui me touche car j’adore, moi aussi, faire parler les animaux. Une petite Merveille, si j’ose dire, j’ai presque entendu les mouettes rigolardes pérorer à ma fenêtre… mais j’habite à la montagne et c’est le Faucon pèlerin qui me parle.
Une parenthèse très agréable en ce samedi matin pluvieux.
Merci Bruno pour ce partage.

Bruno est un drôle d’oiseau. Sous sa plume, se cache (à peine) un ton pince-sans-rire que les crabes de la baie ne renieraient pas à l’évocation de ces révélations sur l’origine du Mont. Il est également, ici et là, saupoudré avec finesse, quelques remarques donnant à réfléchir aux Goélands sans plumes que nous sommes. On aime l’histoire, digne d’un « Contes et Légendes de Normandie », mais aussi la narration, les « personnages » qui peuplent, de leurs cris bravant la tempête, le ciel bas de plafond des hommes. Je laisserai pour célébrer cette lecture délectable, le dernier mot, ou plutôt le dernier cri, à une des amies, proche de Gaston.

Hihihiâââr !!!!