Affiche et synopsis
La navette Atlantis est détruite par une pluie de météorites, une autre pluie de météorites détruit New York, Shanghai est détruite par un tsunami suite à la chute d'une météorite, et Paris n'est pas non plus été épargnée par un de ces fragments. Ces fragments viennent d'un astéroïde qui se dirige vers la Terre à la vitesse de 35 000 kilomètres à l'heure. Il ne reste plus que 18 jours avant le choc fatal. Dan Truman, le directeur de la NASA, décide alors l'opération de la dernière chance : envoyer une équipe dans l'espace qui se poserait sur l'astéroïde, afin d'y forer un puits dans lequel serait insérée une charge nucléaire. Pour mettre au point cette expédition, il fait appel à Harry S. Stamper, le plus grand spécialiste au monde de forage pétrolier. Mais personne dans son équipe de têtes brûlées et haute en couleurs n'a les capacités d'un astronaute...
Présentation
Ce film est un navet. Je pourrais m'en tenir là, et simplement vous conseiller de passer votre chemin, mais je vais quand même développer un peu. Et puis j'ai une anecdote à raconter...
Le scénario est pourri. J'ai rarement vu un film de SF comporter autant de conneries au niveau scientifique. Vous me direz que de grands classiques en comportent aussi (de Star Wars à Star Trek en passant par Retour vers le Futur) et que tous les films n'ont pas la cohérence de 2001. Mais certains films ou séries n'ont pas vocation à être précis. Ici, on est face à un film qui traite d'un évènement possible, avec un fond scientifique intéressant, et qui bousille tout. Sur base d'une bonne idée, on fait une sorte de bouillie dopée à l'adrénaline dont le seul but est de vanter la toute-puissante Amérique et ses valeurs universelles. Beurk. Le pire, c'est qu'à peu près en même temps est sorti l'excellentissime Deep Impact, qui traite exactement du même sujet, mais avec bien plus de finesse.
De tout cela, je ne retiens que deux choses : la ravissante Liv Tyler et la chanson "I Don't Want to miss a thing". J'en viens donc à mon anecdote. Dans son autobiographie, Steven Tyler (le chanteur d'Aerosmith pour les ignares qui ne connaissent pas la VRAIE musique) raconte que sa fille (la ravissante Liv dont je parlais plus haut) lui a un jour téléphoné pour lui demander son avis. On lui proposait un film, mais elle avait peur que ce soit un plus lourd. Le film en question, c'était Armageddon. Son père lui demande de lui exposer le synopsis. Consternation... Malgré tout, il lui a conseillé de saisir cette chance de se faire un nom, ou plutôt un prénom. L'actrice principale n'a donc accepté le film que du bout des lèvres en ayant connaissance de ses énormes défauts. Plus tard, on proposa à Aerosmith de faire une chanson pour un film, et c'était de nouveau Armageddon. Voilà comment le père et la fille se trouvèrent embarqués dans la même galère. Et même si les filles se pâment sur "I don't want to miss a thing", et que j'admets que ça se laisse écouter (Nine Lives est en fond sonore au moment même où j'écris ces lignes) c'est loin d'être ma chanson préférée de ce groupe qui est lui mon préféré. Bref, même ça ne réussit pas à sauver le film...
Le scénario est pourri. J'ai rarement vu un film de SF comporter autant de conneries au niveau scientifique. Vous me direz que de grands classiques en comportent aussi (de Star Wars à Star Trek en passant par Retour vers le Futur) et que tous les films n'ont pas la cohérence de 2001. Mais certains films ou séries n'ont pas vocation à être précis. Ici, on est face à un film qui traite d'un évènement possible, avec un fond scientifique intéressant, et qui bousille tout. Sur base d'une bonne idée, on fait une sorte de bouillie dopée à l'adrénaline dont le seul but est de vanter la toute-puissante Amérique et ses valeurs universelles. Beurk. Le pire, c'est qu'à peu près en même temps est sorti l'excellentissime Deep Impact, qui traite exactement du même sujet, mais avec bien plus de finesse.
De tout cela, je ne retiens que deux choses : la ravissante Liv Tyler et la chanson "I Don't Want to miss a thing". J'en viens donc à mon anecdote. Dans son autobiographie, Steven Tyler (le chanteur d'Aerosmith pour les ignares qui ne connaissent pas la VRAIE musique) raconte que sa fille (la ravissante Liv dont je parlais plus haut) lui a un jour téléphoné pour lui demander son avis. On lui proposait un film, mais elle avait peur que ce soit un plus lourd. Le film en question, c'était Armageddon. Son père lui demande de lui exposer le synopsis. Consternation... Malgré tout, il lui a conseillé de saisir cette chance de se faire un nom, ou plutôt un prénom. L'actrice principale n'a donc accepté le film que du bout des lèvres en ayant connaissance de ses énormes défauts. Plus tard, on proposa à Aerosmith de faire une chanson pour un film, et c'était de nouveau Armageddon. Voilà comment le père et la fille se trouvèrent embarqués dans la même galère. Et même si les filles se pâment sur "I don't want to miss a thing", et que j'admets que ça se laisse écouter (Nine Lives est en fond sonore au moment même où j'écris ces lignes) c'est loin d'être ma chanson préférée de ce groupe qui est lui mon préféré. Bref, même ça ne réussit pas à sauver le film...